Je me suis réveillée ce matin avec cette question qui me trottait dans la tête : pourquoi sommes-nous si intéressés par la richesse des autres ? Entre deux gorgées de café noir, j’ai plongé dans les chiffres vertigineux de la fortune de Cristiano Ronaldo. Vous savez, ces montants qui donnent le tournis et qui font paraître nos comptes en banque aussi dérisoires qu’un ticket de métro usagé. Alors que je navigue entre factures et rêves de moulin en Ardèche, je vous propose de décortiquer ensemble l’empire financier de celui que l’on surnomme CR7.
La fortune de CR7 a dépassé le milliard de dollars
Cristiano Ronaldo n’est pas seulement un footballeur d’exception, il est devenu une véritable machine à cash. Premier footballeur de l’histoire à franchir le cap du milliard de dollars de revenus cumulés sur sa carrière, il pulvérise tous les records. Sa fortune personnelle est aujourd’hui estimée à environ 850 millions d’euros. Je trouve presque indécent de parler de ces sommes alors que certains se battent pour boucler leurs fins de mois, mais c’est la réalité crue du sport business.
Pour la saison 2023-2024, ses revenus totaux atteignent l’astronomique somme de 260 millions de dollars. Une montagne d’argent composée de 200 millions provenant de son contrat sportif et 60 millions de revenus extrasportifs. Forbes l’a d’ailleurs classé sportif le mieux payé au monde en 2023 avec 136 millions de dollars empochés.
Ce qui me passionne, c’est la progression de ses revenus depuis son transfert en Arabie Saoudite. Voici comment se décompose sa fortune :
- Revenus sportifs : entre 184 et 200 millions d’euros annuels avec Al-Nassr
- Revenus publicitaires : entre 60 et 90 millions de dollars par an
- Investissements : diversifiés dans l’immobilier, la finance et l’entrepreneuriat
- Marque personnelle CR7 : commercialisation de produits dérivés
Son transfert à Al-Nassr en janvier 2023 a non seulement gonflé son compte en banque, mais a aussi créé un véritable effet d’entraînement. D’autres stars du ballon rond ont suivi le mouvement vers la Saudi Pro League, attirées par les contrats mirobolants. Je me demande parfois si l’argent finit par perdre toute valeur quand on en possède autant.
Un empire commercial bâti sur l’image et les réseaux sociaux
Si Ronaldo gagne des fortunes sur le terrain, son véritable génie réside dans sa capacité à monétiser son image. Sa présence sur les réseaux sociaux est tout simplement phénoménale avec plus de 850 millions d’abonnés cumulés sur Facebook, Instagram et Twitter. Une armée de followers que beaucoup de marques s’arrachent à prix d’or.
Nike a signé avec lui un contrat à vie estimé à 1 milliard de dollars. Oui, vous avez bien lu, un milliard ! J’ai parfois l’impression que nous ne vivons pas dans le même monde. Ses autres partenariats comprennent TAG Heuer, Free Fire, Herbalife, Binance, Clear Shampoo, Armani, Unilever et Jacob & Co. Une liste qui s’allonge comme mes listes de courses, mais avec quelques zéros supplémentaires.
Voici un aperçu des montants estimés de ses principaux contrats de sponsoring :
Marque | Type de contrat | Valeur estimée |
---|---|---|
Nike | À vie | 1 milliard $ |
Herbalife | 10 ans (renouvelé en 2023) | Non divulguée |
Binance | Partenariat NFT exclusif | Non divulguée |
TAG Heuer | Ambassadeur mondial (depuis 2014) | Non divulguée |
La stratégie commerciale de Ronaldo repose sur une image soigneusement construite de perfection et de détermination. Il vend du rêve, de la persévérance et des abdos parfaits. Entre nous, je préfère de loin les corps imparfaits qui racontent de vraies histoires, mais je dois reconnaître l’efficacité de sa démarche.
L’investisseur derrière la star : diversification et vision à long terme
Ce qui distingue Ronaldo des autres sportifs millionnaires, c’est sa vision entrepreneuriale. Loin de se contenter de dépenser son argent en voitures de luxe et propriétés (bien qu’il en possède quelques-unes), il a développé un véritable empire d’investissements.
Sa marque personnelle CR7 commercialise vêtements, parfums et accessoires. Il a investi dans une chaîne d’hôtels de luxe, dont le Pestana CR7 à Madrid. Plus surprenant, il a placé 14 millions d’euros dans des firmes de capital variable et détient des parts chez Apple et Volkswagen. Je me surprends à admirer cette vision à long terme, même si ces montants me donnent le vertige quand je pense à mon propre épargne.
En 2023, il s’est également impliqué dans Chrono24, une marketplace de montres de luxe, et dans l’Ultimate Football League. Mais son investissement le plus inattendu concerne la transplantation capillaire, avec des cliniques en Espagne et au Portugal qui généreraient environ 115 millions de dollars annuels. Un business florissant sur le cuir chevelu des autres, qui aurait cru ?
Malgré cette fortune colossale, Ronaldo n’oublie pas de partager. Il soutient régulièrement des œuvres caritatives comme World Vision, AIDS Still Required, UNICEF et Save the Children. En 2017, il a même mis son Ballon d’Or 2013 aux enchères, récoltant environ 600 000 euros pour l’association Make-A-Wish. Des gestes généreux qui me réconcilient un peu avec ces chiffres démesurés.
À 39 ans (fêtés le 5 février 2024), avec 873 buts inscrits en 21 ans de carrière et plus de 1 200 matches professionnels, Cristiano Ronaldo a bâti un empire financier aussi impressionnant que son palmarès sportif. Quintuple lauréat du Ballon d’Or, il a transformé son talent en or. Une alchimie moderne qui me laisse admirative et perplexe à la fois, comme beaucoup de ces success-stories qui nous captivent tout en nous renvoyant à nos propres contradictions.