Je vais vous l’avouer franchement : regarder les chiffres de la fortune de Macron, c’est comme lire un roman à suspense où l’intrigue principale serait « mais où sont passés les millions? ». Entre les déclarations officielles et ce que murmurent les couloirs du pouvoir, il y a tout un monde de contradictions qui me attire et m’agace à la fois. Alors plongeons ensemble dans cette exploration de la richesse présidentielle, car derrière les sourires en couverture et les poignées de main diplomatiques se cache un rapport à l’argent qui en dit long sur notre société.
Déclarations de patrimoine et contradictions financières
Je me souviens encore de ma stupéfaction en découvrant qu’Emmanuel Macron avait déclaré un patrimoine de seulement 550 000 euros lors de sa campagne présidentielle 2022. Comment un ancien banquier d’affaires, ayant empoché plus de 3 millions d’euros chez Rothschild entre 2008 et 2012, peut-il présenter un tel bilan? Cette question me trotte dans la tête comme une mélodie entêtante.
La déclaration auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) détaille 470 000 euros en banque, 91 000 euros d’actifs financiers et un contrat d’assurance-vie de 113 000 euros. Des chiffres qui semblent presque modestes pour un homme au parcours si doré. Et pourtant, en 2017, sa déclaration ne mentionnait que 156 000 euros! Cette progression est notable, mais l’écart avec ses revenus passés reste troublant.
Cette situation équivaudrait à dépenser l’équivalent d’un SMIC quotidien entre 2009 et 2012. Qui peut se permettre un tel train de vie? Je ne juge pas, je questionne simplement. D’ailleurs, sa déclaration de 2017 révélait des dettes: 246 000 euros au Crédit Mutuel et 53 000 euros d’indemnité à rembourser à la fonction publique.
Les actifs financiers du couple présidentiel comprennent:
- Des comptes bancaires (470 000€)
- Des placements financiers (91 000€)
- Une assurance-vie (113 000€)
- La villa du Touquet (valeur contestée)
- Des locaux commerciaux au Touquet (propriété de Brigitte)
Je ne peux m’empêcher de penser à ces contradictions financières quand je vois défiler les réformes fiscales favorisant les plus aisés. Et comme dirait ma grand-mère: « Quand l’argent parle, la vérité se tait. » Un adage qui prend tout son sens dans ce contexte.
Entre redressement fiscal et suppression de l’ISF
Quelle ironie! Le couple présidentiel a subi un redressement fiscal pour avoir sous-évalué leur maison du Touquet. Ils l’estimaient à 1,2 million d’euros en 2017, comme par hasard juste sous le seuil de l’ISF fixé à 1,3 million. Le fisc, moins complaisant, a réévalué la villa de 253 000 euros supplémentaires. Résultat? Un redressement de 4 174 euros pour 2013 et 2 264 euros pour 2014.
Le tableau suivant illustre l’évolution des estimations de la villa Monéjan:
| Année | Estimation par les Macron | Estimation du marché |
|---|---|---|
| 2017 | 1,2 million € | 1,45 million € |
| 2021 | Non communiqué | 2,7-2,8 millions € |
La suite est encore plus fascinante: une fois élu, Emmanuel Macron supprime l’ISF pour le remplacer par l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière). Une réforme perçue par beaucoup comme un cadeau fiscal pour les plus fortunés, qui a d’ailleurs contribué à l’embrasement du mouvement des Gilets jaunes.
Cette villa de 250 m² avec jardin, héritée par Brigitte de son père, a fait l’objet d’importants travaux en 2011, financés par un prêt de 350 000 euros sur 15 ans. À cela s’ajoutent deux locaux commerciaux au Touquet, également propriété de Brigitte, qui lui rapportent près de 28 000 euros annuels – une hausse de 17% depuis 2017.
Je ne peux m’empêcher de me demander: est-ce un hasard si la politique fiscale du président favorise précisément le type de patrimoine qu’il possède? Je vous laisse méditer sur cette coïncidence troublante, qui illustre parfaitement cette France à deux vitesses contre laquelle je ne cesse de m’insurger.
Salaire présidentiel versus fortune réelle
Le président de la République touche environ 13 500 euros brut mensuels, soit 8 500 euros net après prélèvements. Un salaire confortable, certes, mais qui semble presque dérisoire comparé à ses anciens émoluments chez Rothschild. Durant son passage dans cette prestigieuse banque d’affaires (2008-2012), Emmanuel Macron aurait amassé 2,4 millions d’euros. Pour la seule année 2012, ses déclarations mentionnent environ 720 000 euros de Bénéfices industriels et commerciaux.
Ce qui m’interpelle particulièrement, c’est le fameux « deal » Pfizer/Nestlé. Lorsque Nestlé a acquis la branche nutrition infantile de Pfizer pour 9 milliards d’euros, les commissions bancaires habituelles pour ce genre de transaction oscillent entre 0,5% et 1,5%. Faites le calcul: cela représenterait entre 45 et 135 millions d’euros pour Rothschild. Quelle part en a réellement touchée Emmanuel Macron? Mystère et boule de gomme!
Pendant ce temps, depuis le début de ses mandats, les 42 milliardaires français ont vu leur fortune s’accroître de 230 milliards d’euros. Les quatre familles les plus riches de France (Arnault, Bettencourt Meyers, Wertheimer) ont connu une augmentation de leur fortune de 87% depuis 2020. Vous trouvez ça normal, vous? Moi, ça me fait bondir de ma chaise quand je fais mes comptes en fin de mois.
France Stratégie a observé qu’en 2018, les dividendes versés ont fortement augmenté (23 milliards), dont les deux tiers sont allés à 0,1% des foyers fiscaux. Pendant qu’on nous explique qu’il faut se serrer la ceinture, certains se gavent comme jamais. Je ne peux m’empêcher de penser à cette phrase de Victor Hugo: « C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches ».
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