Je viens de tomber sur un vieux magazine où Rihanna exhibe fièrement ce que j’ai d’abord pris pour un tatouage blanc aux allures tribales. J’avoue que cette vision m’a fait bifurquer de mon planning éditorial pour aujourd’hui. Parce qu’entre nous, quand RiRi fait quelque chose, même se faire encrer la peau de motifs quasi invisibles, ça mérite qu’on s’y attarde. Comme cette fois où j’ai passé trois heures à essayer de reproduire son eye-liner parfaitement asymétrique (spoiler : mission impossible).
Des tatouages qui racontent l’histoire personnelle de Rihanna
Parlons cash : Rihanna collectionne les tatouages comme d’autres collectionnent les ex. En fait, elle en a plus d’une vingtaine éparpillés sur son corps. Et chacun raconte un bout de son histoire, comme ces journaux intimes qu’on planque sous son matelas mais version dermique et permanente.
Son premier tatouage date de 2006 – une petite note de musique à la cheville. J’adore cette simplicité qui clame pourtant haut et fort : la musique est inscrite jusque dans ma peau. C’était le début d’une relation passionnelle avec l’encre qui ne s’est jamais démentie depuis.
Mais ce qui a captivé mes nuits d’insomnie (oui, je compte souvent les tatouages de Rihanna plutôt que les moutons), c’est cette pluie d’étoiles qu’elle arbore fièrement dans la nuque. Ce tatouage réalisé en même temps que son ex Chris Brown est devenu tellement iconique que des millions de fans l’ont reproduit. Preuve que même quand elle fait un choix douteux côté cœur, côté peau, elle reste inspirante.
Et puis il y a ce pistolet sous son aisselle droite, réalisé en 2009. Officiellement en référence à son titre « Russian Roulette », mais certains fans y voient une référence plus sombre à sa relation tumultueuse avec Brown. Un rappel permanent que les tatouages peuvent être des cicatrices choisies, des façons de reprendre le contrôle sur notre propre corps et notre histoire.
| Année | Tatouage | Signification |
|---|---|---|
| 2006 | Note de musique (cheville) | Hommage à sa carrière musicale |
| 2008 | Étoiles (nuque) | Tatouage commun avec Chris Brown |
| 2009 | Pistolet (aisselle) | Référence à « Russian Roulette » |
Comment les tatouages blancs sont devenus tendance grâce à Rihanna
Si je devais lister les influences majeures de Rihanna sur notre culture visuelle, ses tatouages blancs aux pigments subtils figureraient certainement dans mon top 5. Ces motifs à l’encre blanche ont cette particularité fascinante d’être à la fois présents et discrets, visibles seulement sous certains angles de lumière. Comme ces vérités qu’on ne prononce qu’à demi-mot mais qui résonnent pourtant.
L’artiste Bang Bang (Keith McCurdy) est le tatoueur favori de Rihanna, celui qui comprend parfaitement sa vision. Son approche est presque psychologique : il s’inspire de la personne, de son énergie, de son histoire pour créer des motifs uniques. C’est lui qui a notamment réalisé cet aigle majestueux qui orne la peau de la chanteuse.
Ce qui me passionne dans le tatouage blanc, c’est sa double nature : il défie cette idée que pour exister, il faut être voyant et tapageur. Un peu comme ces femmes qu’on n’entend pas crier dans les réunions mais dont les idées finissent toujours par s’imposer. Je vois Rihanna comme l’ambassadrice parfaite de cette philosophie du contraste – être à la fois discrète et inarrêtable.
D’ailleurs, si vous envisagez de suivre ses pas, sachez que les tatouages blancs demandent une attention particulière :
- Ils sont moins visibles sur les peaux très claires
- Ils peuvent jaunir avec le temps ou l’exposition au soleil
- Ils nécessitent souvent des retouches plus fréquentes
- Ils peuvent créer un effet de relief intéressant sur la peau
Durée et alternatives aux tatouages permanents
Pour celles qui, comme moi, changent d’avis aussi souvent que de rouge à lèvres, il existe heureusement des alternatives aux tatouages permanents. Les tatouages éphémères inspirés des designs de Rihanna sont devenus ultra-populaires. J’en ai d’ailleurs testé un la semaine dernière pour une soirée – un petit motif tribal blanc qui a fait son petit effet sous les néons.
Ces faux tatouages durent généralement entre 2 et 6 jours, selon l’emplacement sur le corps et les soins que vous leur apportez. Ceux placés sur des zones peu frottées comme l’épaule tiendront plus longtemps que ceux sur vos mains (que vous lavez cinquante fois par jour si vous êtes comme moi).
Leur application est un jeu d’enfant, même pour les plus maladroites d’entre nous :
- Nettoyez et séchez soigneusement votre peau
- Découpez au plus près le motif de votre choix
- Retirez le film protecteur transparent
- Positionnez le papier côté motif sur votre peau
- Humidifiez généreusement avec un coton imbibé d’eau
- Patientez 20-30 secondes pour assurer le transfert
- Retirez délicatement le papier et laissez sécher
Ce que j’aime particulièrement avec ces options temporaires, c’est qu’elles permettent d’visiter différents styles, comme le tatouage égyptien de la Déesse Isis que Rihanna a rendu populaire, sans l’engagement d’une modification corporelle permanente. Idéal pour tester un design avant de franchir le pas définitif ou simplement pour accessoiriser votre peau le temps d’un événement.
Ces tatouages éphémères sont aussi une façon merveilleuse de s’approprier les tendances lancées par nos icônes sans se ruiner – parce qu’entre nous, nous n’avons pas toutes le budget de Rihanna pour nous offrir les services de Bang Bang. Et franchement, pouvoir changer de tatouage comme de playlist Spotify, n’est-ce pas le rêve ultime de notre génération d’indécis chroniques ?
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