Je suis tombée ce matin sur une info qui m’a fait recouper mes douleurs articulaires dues à mon forfait gym jamais utilisé avec celles de mon compte en banque post-loyer : Luis Enrique empoche un million d’euros mensuels pour diriger le PSG. Un million ! Par mois ! De quoi financer mon hypothétique moulin en Ardèche et tous les magazines féministes de France réunis. Mais trêve de considérations personnelles, décortiquons ensemble ce qui se cache derrière ce chiffre qui donne le vertige et ce qu’il nous dit du football moderne.
Le salaire de Luis Enrique au PSG en 2025 : une hausse significative
Le technicien espagnol s’est imposé comme l’entraîneur le mieux payé de notre championnat avec un salaire mensuel brut qui atteint désormais le million d’euros, selon les informations publiées par L’Équipe. Une augmentation non négligeable puisqu’il touchait « seulement » 923 250 euros en 2024. Pourquoi cette hausse ? Probablement parce que notre ami Luis a offert au club parisien ce qu’il attendait désespérément : une victoire éclatante en Ligue des Champions le 31 mai dernier (5-0 contre l’Inter Milan, excusez du peu).
Cette progression salariale témoigne de la confiance accordée par les propriétaires qataris qui semblent, pour une fois, vouloir inscrire leur projet dans la durée. Son contrat court jusqu’en 2027, ce qui marque clairement la fin d’une époque où les entraîneurs parisiens avaient la durée de vie d’un épisode de série Netflix. Vous vous souvenez du temps où l’on changeait de coach comme de rouge à lèvres ? Cette époque semble révolue.
Lors de son arrivée en 2023, Luis Enrique aurait signé un contrat de deux ans avec un salaire annuel net estimé à 8 millions d’euros, sans compter les bonus. Des chiffres qui donnent le tournis quand on sait que le salaire médian en France tourne autour de 1 800 euros. Mais c’est ainsi, nous vivons dans un monde où certains gagnent en une journée ce que d’autres mettront des années à économiser.
| Entraîneur | Club | Salaire mensuel brut (2025) |
|---|---|---|
| Luis Enrique | PSG | 1 000 000 € |
| Roberto De Zerbi | OM | 550 000 € |
| Paulo Fonseca | OL | 320 000 € |
Un podium des salaires qui fait augmenter la moyenne en Ligue 1
Si Luis Enrique trône au sommet de la pyramide salariale, il n’est pas seul dans les hautes sphères. Roberto De Zerbi, fraîchement arrivé à l’OM, se contente de 550 000 euros mensuels (je dis bien « se contente », avec tout le second degré que cette formulation implique). Paulo Fonseca complète ce podium doré avec 320 000 euros par mois à l’OL. Quand je pense que j’ai hésité à acheter des cerises à 8 euros le kilo la semaine dernière…
Ces trois hommes à eux seuls tirent considérablement vers le haut la moyenne salariale des entraîneurs de Ligue 1. En incluant le salaire pharaonique de Luis Enrique, cette moyenne s’établit à 178 000 euros mensuels. Sans lui, elle redescend à 135 000 euros. L’année précédente, l’écart était déjà significatif : 153 000 euros avec lui, 115 000 euros sans lui. Vous voyez l’impact d’un seul homme sur les statistiques ?
D’autres techniciens complètent ce tableau des privilégiés :
- Adi Hütter (Monaco) avec 250 000 euros mensuels
- Bruno Genesio (LOSC) avec 200 000 euros
- Franck Haise (Nice) également à 200 000 euros
Je ne peux m’empêcher de penser à ces écarts vertigineux qui illustrent parfaitement les inégalités de notre société. Un monde où certains gagnent en un jour ce que d’autres mettent des mois à gagner. Mais n’est-ce pas là le reflet du football moderne, cette industrie du divertissement aux chiffres astronomiques ?
Un salaire supérieur à ses prédécesseurs mais qui s’inscrit dans la continuité
Luis Enrique gagne substantiellement plus que son prédécesseur Christophe Galtier, qui devait se satisfaire de 665 000 euros mensuels. En revanche, il reste en-deçà de ce que touchait Mauricio Pochettino durant la saison 2021-2022, avec ses 1,1 million d’euros mensuels. Visiblement, l’inflation touche aussi le marché des entraîneurs de football.
Ce qui différencie Luis Enrique de ses prédécesseurs, c’est sa philosophie de jeu. Là où certains misaient tout sur les individualités (bonjour Neymar, Mbappé et consorts), l’Espagnol a privilégié le collectif. Une approche qui a porté ses fruits avec cette victoire historique en Ligue des Champions. Je me demande si cette réussite sportive justifie à elle seule une telle rémunération ? Question rhétorique, bien sûr.
La vision à long terme adoptée par les dirigeants qataris avec Luis Enrique marque un tournant dans la stratégie du club. Après des années de valse des entraîneurs, il semble que le PSG ait enfin trouvé chaussure à son pied. Un mariage de raison qui coûte cher, certes, mais qui semble payer sur le terrain.
Dans ce monde du football où l’argent coule à flots, les chiffres donnent le vertige. Mais au fond, n’est-ce pas le reflet de notre société toute entière, où les inégalités se creusent chaque jour davantage ? Je vous laisse méditer là-dessus, pendant que je retourne calculer combien de mois il me faudrait travailler pour gagner ce que Luis Enrique perçoit en une journée. Spoiler : beaucoup trop.
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