Je viens de tomber sur une information fascinante dans les coulisses de la vie politique française. Savez-vous combien touche exactement Bernadette Chirac depuis qu’elle s’est retirée de la vie publique ? Loin des projecteurs et du tumulte médiatique, l’ancienne Première dame perçoit une retraite dont les détails méritent qu’on s’y attarde. Entre pension de réversion, rémunérations diverses et patrimoine, j’ai décidé de démêler le vrai du faux sur les finances de cette figure emblématique de notre histoire politique récente.
Bernadette Chirac : une retraite composée de plusieurs sources
Quand on parle de la situation financière de Bernadette Chirac, il faut d’abord comprendre que sa retraite n’est pas issue d’une source unique. L’épouse de l’ancien président touche aujourd’hui une pension mensuelle d’environ 2 600 euros nets. Ce montant provient principalement de la pension de réversion de son défunt mari, correspondant à 50% de ce que Jacques Chirac percevait.
Pour mettre ces chiffres en perspective, rappelons que l’ancien président recevait une retraite présidentielle de 5 200 euros nets mensuels, conformément à la loi de 1955. Si l’on considère l’ensemble de ses mandats politiques, Jacques Chirac aurait perçu une retraite totale avoisinant les 19 000 euros par mois. Une somme conséquente qui explique le montant non négligeable dont bénéficie aujourd’hui sa veuve.
Mais ce n’est pas tout ! Bernadette Chirac a construit sa propre carrière politique, ce qui lui assure des revenus supplémentaires. Elle a été conseillère générale de la Corrèze pendant 36 ans, de 1979 à 2015. Un record de longévité qui mérite d’être souligné, d’autant plus qu’elle était la seule femme siégeant au Conseil général lors de son élection en 1979. Cette pionnière a également exercé la fonction d’adjointe au maire de Sarran, ce qui contribue à alimenter sa pension actuelle.
Voici les principales sources de revenus qui composent la retraite de Bernadette Chirac :
- Pension de réversion de Jacques Chirac (environ 2 600 euros)
- Pension liée à sa carrière de conseillère générale
- Retraite d’adjointe au maire
- Revenus issus de ses anciennes fonctions dans le privé
De la politique au secteur privé : les revenus méconnus de l’ancienne Première dame
Ce qui m’a le plus surprise en enquêtant sur les finances de Bernadette Chirac, c’est de découvrir son parcours dans le secteur privé. Après avoir quitté ses fonctions de Première dame, elle a rejoint le conseil d’administration du groupe LVMH à partir de 2010. Une reconversion professionnelle qui lui a rapporté pas moins de 190 250 euros en quatre ans de mandat. Pour la seule année 2014, elle aurait touché 37 500 euros en jetons de présence dans cette fonction.
Une nomination qui peut sembler étonnante mais qui prend tout son sens quand on connaît son engagement dans le monde de la mode et du luxe français pendant ses années à l’Élysée. Je me souviens encore de ses tenues impeccables et de son soutien indéfectible aux créateurs français – une posture qui n’a visiblement pas échappé au géant du luxe.
Cette double carrière, politique et privée, a permis à Bernadette Chirac de se constituer une retraite confortable, loin des clichés sur les « petites retraites » que l’on entend souvent. C’est le fruit d’une vie active bien remplie, qui dépasse largement son rôle d’épouse de président.
| Fonction | Période | Revenus générés |
|---|---|---|
| Conseillère générale de Corrèze | 1979-2015 (36 ans) | Pension non précisée |
| Administratrice LVMH | 2010-2014 | 190 250 euros (total) |
| Première dame | 1995-2007 | Budget mensuel d’environ 80 000 euros |
Un patrimoine familial considérable en complément de sa retraite
Le train de vie de Bernadette Chirac ne s’explique pas uniquement par sa retraite et ses anciennes rémunérations. Issue d’une famille parisienne bourgeoise du 16ème arrondissement, elle bénéficie également d’un patrimoine familial non négligeable. Le couple Chirac possédait plusieurs biens immobiliers dont un château en Corrèze (le Château de Bity), une maison à Saint-Féréole et un appartement dans le 6ème arrondissement de Paris.
Aujourd’hui, l’ancienne Première dame réside dans un appartement Quai Voltaire, dans le prestigieux 7ème arrondissement de Paris. Une adresse qui en dit long sur son train de vie actuel et qui contraste avec l’image de simplicité qu’elle a parfois voulu donner pendant sa carrière politique.
Quand j’y pense, sa situation financière reflète bien ce paradoxe qui m’a toujours intriguée chez les Chirac : cette capacité à jongler entre les mondanités parisiennes et l’ancrage rural corrézien. D’un côté les déjeuners chez Lipp, de l’autre les comices agricoles. Cette dualité se retrouve aujourd’hui dans son patrimoine, entre biens ruraux et appartements parisiens.
En quittant le gouvernement en 2007, Jacques Chirac avait déclaré un patrimoine d’1,4 million d’euros. À cela s’ajoutent des œuvres d’art et objets de collection dont la valeur n’a jamais été précisément communiquée. Tout ceci constitue aujourd’hui l’héritage dont bénéficie Bernadette Chirac, complétant ses revenus de retraite.
Sa fille Claude Chirac veille désormais sur elle, alors que l’ancienne Première dame s’est retirée de la vie publique depuis le décès de Jacques Chirac en 2019. Un parcours récemment immortalisé au cinéma dans le film « Bernadette », réalisé par Léa Domenach, avec Catherine Deneuve dans le rôle-titre. Une consécration qui témoigne de l’impact qu’a eu cette femme sur la vie politique française, bien au-delà de son simple statut d’épouse de président.
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