Je dois l’avouer, dès qu’on parle de salaires de footballeurs, j’ai ce petit frisson d’indignation qui me parcourt l’échine. Ce matin, entre mon café brûlant et mon toast beurré à la va-vite, je me suis plongée dans les chiffres vertigineux que touche Kevin De Bruyne. Accrochez-vous, les montants donnent le tournis et pourraient bien vous faire recracher votre café matinal. Mais n’est-ce pas intriguant de voir à quel point notre société valorise différemment les métiers ? Plongeons ensemble dans cette économie parallèle où les zéros s’accumulent comme les maillots dans une boutique de supporters.
La rémunération astronomique de Kevin De Bruyne
Parlons chiffres concrets. Kevin De Bruyne, ce milieu de terrain belge qui fait la pluie et le beau temps à Manchester City, touche actuellement environ 450 000 euros par semaine. Oui, vous avez bien lu, par semaine ! Ce qui en fait le deuxième joueur le mieux payé de Premier League. Si vous faites le calcul rapide, ça nous donne plus de 20 millions d’euros annuels avant même que les impôts ne passent à la caisse.
Pour vous donner une perspective qui fait mal au portefeuille : il faudrait à une personne au SMIC plus de 1200 ans pour gagner ce que De Bruyne empoche en une seule année. Je sais, j’ai la même réaction que vous : un mélange d’admiration pour son talent et d’indignation devant ces disparités qui donnent le vertige.
Certaines sources britanniques avancent le chiffre de 400 000 livres sterling hebdomadaires, ce qui reste dans les mêmes eaux troubles des salaires indécents. Avec de tels montants, notre Belge préféré pourrait s’offrir :
- Une maison de luxe par mois
- Une voiture de sport par semaine
- Des vacances cinq étoiles où bon lui semble
- La possibilité de financer entièrement des projets caritatifs d’envergure
Mais ne nous y trompons pas, ces rémunérations astronomiques ne sont pas le fruit du hasard. Elles reflètent la marchandisation extrême du football moderne, où les joueurs sont devenus des actifs financiers autant que sportifs.
Comment se situe De Bruyne face aux autres stars du ballon rond ?
Si je vous disais que malgré ce salaire à faire pâlir n’importe quel cadre sup’, Kevin De Bruyne n’est « que » le deuxième joueur le mieux payé de son propre club ! Erling Haaland, le cyborg norvégien qui enchaîne les buts comme d’autres enchaînent les stories Instagram, toucherait environ 1 million d’euros par semaine. De quoi relativiser, n’est-ce pas ?
Pour vous donner une vision plus claire de ce monde parallèle des salaires footballistiques, voici un petit tableau comparatif :
| Joueur | Club | Salaire hebdomadaire | Salaire annuel estimé |
|---|---|---|---|
| Erling Haaland | Manchester City | 1 000 000 € | 52 000 000 € |
| Kevin De Bruyne | Manchester City | 450 000 € | 23 400 000 € |
| Mohamed Salah | Liverpool | 450 000 € | 23 400 000 € |
| Harry Kane | Bayern Munich | 235 000 € | 12 220 000 € |
À titre de comparaison, le salaire moyen en Premier League tourne autour de 60 000 livres par semaine, soit environ 3,1 millions de livres annuelles. Un montant déjà considérable mais qui fait presque figure de « petits joueurs » face aux mastodontes comme De Bruyne.
Victor Osimhen, actuellement très convoité, exigerait 500 000 livres hebdomadaires pour rejoindre la Premier League – un montant qui le placerait au-dessus de notre Belge. La surenchère ne s’arrête décidément jamais dans ce monde où les zéros s’alignent comme des soldats disciplinés.
Les impôts et la réalité derrière les chiffres mirobolants
Je me dois d’aborder un sujet qui refroidit même les salaires les plus chauds : la fiscalité. Au Royaume-Uni, les revenus dépassant 150 000 livres annuelles sont imposés à hauteur de 45%. Faites le calcul : Kevin De Bruyne reverserait environ 10 millions d’euros au fisc britannique chaque année. Une somme qui permettrait de financer des écoles, des hôpitaux, des infrastructures publiques.
Cette taxation substantielle ne l’empêche pas de conserver un train de vie que 99,9% de la population ne peut même pas imaginer. Et pourtant, il reste l’un des joueurs les plus discrets sur son lifestyle, loin des extravagances d’autres stars du ballon rond.
Le système fiscal britannique fonctionne comme suit pour les hauts revenus :
Les premiers 37 700 £ sont taxés à 20%, puis jusqu’à 150 000 £ à 40%, et tout ce qui dépasse à 45%. Pour De Bruyne, cela signifie que la majeure partie de son salaire tombe dans la tranche maximale. Néanmoins, comme tout bon contribuable fortuné, il bénéficie probablement de montages financiers optimisés légalement.
L’avenir financier de Kevin De Bruyne
Que nous réserve l’avenir pour le portefeuille de notre maestro belge ? Son contrat avec Manchester City expire en juin 2025, et les rumeurs vont bon train. J’ai découvert qu’il serait en discussions avancées avec un club de MLS à San Diego. Le football américain, terre promise des fins de carrière dorées ?
Le hic, c’est que la MLS fonctionne avec un « salary cap », un plafond salarial qui limiterait considérablement ses émoluments actuels. Accepterait-il une baisse substantielle pour découvrir le rêve américain, ou Manchester City lui proposera-t-il une prolongation pour garder son maître à jouer ?
Pep Guardiola a d’ailleurs déclaré que le club ne forcerait pas la main de De Bruyne et le laisserait décider de son avenir. Une chose est sûre : à 33 ans, le Belge sait que son prochain contrat sera probablement l’un des derniers de sa brillante carrière.
Il pourrait aussi se voir offrir une prolongation temporaire pour participer à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. Une façon élégante de conclure son aventure avec les Citizens, tout en s’assurant quelques mois supplémentaires de revenus princiers.
