La fortune de Carla Bruni : patrimoine immobilier et château familial de plusieurs millions

Entre deux chroniques sur le burnout et un bol de flocons d’avoine, je me suis retrouvée à éplucher les données sur la fortune de Carla Bruni. Pas pour alimenter cette obsession malsaine que nous avons avec l’argent des autres – vous savez, cette fascination qui nous pousse à compter les millions des riches comme si cela allait remplir notre propre compte en banque. Non, plutôt pour comprendre comment se construit un empire financier quand on cumule héritage familial, carrière internationale et mariage présidentiel.

Le patrimoine immobilier qui fait rêver (et grincer des dents)

Avouons-le, quand on parle de la fortune de Carla Bruni, c’est d’abord son patrimoine immobilier qui fait tourner les têtes. Estimé à plus de 10 millions d’euros, il représente un monde où les mètres carrés se comptent par centaines et les pièces par dizaines. Le genre de chiffres qui me donnent le vertige quand je pense à mon 50m² parisien pour lequel je m’arrache les cheveux chaque mois.

Le joyau de la couronne était sans doute le château familial de Castagneto Po, près de Turin. Une propriété de 1500 m² comprenant 40 pièces – oui, vous avez bien lu, quarante – vendue en 2009 pour la modique somme de 17,5 millions d’euros à un prince saoudien. Le type de transaction immobilière qui se négocie pendant que nous, on marchande pour un canapé d’occasion sur Leboncoin.

Mais ce n’est pas tout dans ce patrimoine vertigineux. La liste continue avec :

  • Une villa dans le Var, sur les hauteurs du Cap Nègre (château Faraghi)
  • Un appartement place des Ternes dans le XVIIe arrondissement parisien
  • Un hôtel particulier près de la porte d’Auteuil
  • Le château d’Estoublon près des Beaux-de-Provence, copropriété avec Nicolas Sarkozy

Ce dernier domaine n’est pas qu’un simple lieu de villégiature, mais un véritable projet entrepreneurial où le couple produit vin et huile d’olive sur 300 hectares. Leur huile a même remporté 11 médailles d’or en 2022. Quand je pense que ma plus grande réussite agricole à ce jour reste d’avoir gardé en vie un basilic plus de trois semaines…

D’où vient réellement cette fortune imposante

Contrairement à l’image de la star qui doit tout à elle-même que les magazines aiment nous vendre, l’origine de la fortune de Carla Bruni est multiple. Selon une enquête de Capital publiée en février 2008, son patrimoine total était estimé à environ 18,7 millions d’euros. Une somme qui fait tourner la tête, mais qui devient plus compréhensible quand on examine ses sources.

Issue d’une famille d’industriels italiens, Carla est la fille d’Alberto Bruni-Tedeschi, qui dirigeait CEAT, une entreprise de pneumatiques fondée par son propre père dans les années 1920. La famille a quitté l’Italie pour Paris dans les années 1970, fuyant les menaces d’enlèvement par les Brigades rouges – ces détails qui nous rappellent que même les vies dorées ont leurs zones d’ombre.

À la mort de son père en 1996, l’héritage familial s’est réparti entre Carla, sa mère Marisa, sa sœur Valeria et son frère Virginio (décédé en 2006). Un transfert de patrimoine qui inclut des propriétés luxueuses, mais aussi une impressionnante collection d’art dont une partie a été vendue aux enchères en 2007 pour 18 millions d’euros.

Source de revenus Estimation (en millions €)
Carrière de mannequinat 4,2
Carrière musicale 2,5
Contrats publicitaires 2,0
Patrimoine immobilier 10+

Sa carrière personnelle n’est pas en reste. Carla a engrangé 4,2 millions d’euros grâce à son parcours de top model (elle était parmi les mieux payées), 2,5 millions via sa carrière musicale gérée par sa société Teoréma, et 2 millions supplémentaires grâce à des contrats publicitaires, notamment avec Lancia. Des chiffres qui donnent le vertige quand on les compare au salaire médian français.

Le couple Sarkozy-Bruni et leur empire économique

Quand deux fortunes se rencontrent, elles ne se contentent pas de s’additionner – elles se multiplient. Je suis intriguée par la façon dont le mariage de Carla Bruni avec Nicolas Sarkozy en février 2008 a créé une nouvelle dynamique patrimoniale, bien que le couple ait choisi un contrat excluant la communauté de biens.

À son arrivée à l’Élysée en 2007, Nicolas Sarkozy déclarait un patrimoine de plus de 2 millions d’euros, principalement sous forme de contrats d’assurance-vie. À la fin de son mandat en 2012, cette fortune avoisinait les 3 millions d’euros. Une progression qui semble presque modeste comparée à l’empire financier de son épouse.

Ce qui m’intrigue particulièrement, c’est leur reconversion en entrepreneurs du terroir au château d’Estoublon. Vous imaginez, passer de la présidence de la République à la production d’huile d’olive? Cette propriété, détenue en copropriété avec Stéphane Courbit et Jean-Guillaume Prats, n’est pas qu’un caprice de riches, mais un véritable business qui semble prospérer.

Leur villa du Cap Nègre mérite également qu’on s’y attarde. Contrairement à ce qu’on pourrait croire des résidences des ultra-riches constamment rénovées selon les dernières tendances, la décoration de cette propriété n’a pratiquement pas changé depuis plus de 70 ans. Un choix qui révèle peut-être un attachement aux traditions familiales plutôt qu’à l’ostentation – ou simplement l’assurance tranquille de ceux qui n’ont plus rien à prouver.

Alors que je termine cet article, je me demande ce que cette plongée dans les millions des autres nous apprend vraiment. Peut-être simplement que même avec tous ces zéros, nous restons attachés à nos racines, à nos projets personnels, et à ce petit coin de paradis où nous pouvons nous réfugier loin des regards. À moins que ce ne soit juste ma façon de me consoler en regardant mon relevé bancaire.

Retour en haut