Je ne suis pas du genre à m’extasier devant les chiffres, mais parfois, ils parlent d’eux-mêmes. Et quand on s’intéresse au salaire d’Achraf Hakimi, c’est un peu comme ouvrir la boîte de Pandore du football moderne. Entre nous, ces sommes me font toujours l’effet d’une gifle matinale – celle qui réveille et rappelle les inégalités structurelles de notre société. Mais restons factuelle, c’est ce que Vous attendez de moi. Ce Marocain au sourire discret vient de signer une prolongation qui le propulse dans une autre dimension financière. Et pendant que je compte mes tickets resto en fin de mois, lui empoche des millions avec l’élégance d’un félin.
La montée en puissance financière d’Achraf Hakimi
La trajectoire salariale d’Achraf Hakimi ressemble à ces graphiques exponentiels qu’on nous montre pour nous faire peur sur le réchauffement climatique. Son premier contrat professionnel au Real Madrid lui rapportait environ 1 million d’euros bruts annuels – déjà une somme qui ferait tourner la tête à n’importe quelle trentenaire parisienne comme moi. Puis, prêté au Borussia Dortmund, il a vu sa rémunération grimper entre 3 et 4 millions d’euros.
L’Inter Milan a ensuite misé sur lui avec un salaire annuel de 5 millions d’euros. Cette période italienne a été décisive dans sa valorisation sur le marché. Comme une bonne bouteille de vin qui prend de la valeur avec le temps, notre latéral droit a vu son prix monter en flèche. À croire que chaque débordement sur son couloir ajoutait un zéro à son compte en banque.
Et puis il y a eu ce transfert au PSG en 2021. Un contrat initial à 8 millions d’euros nets annuels, agrémenté de 2 millions de bonus. Dans un monde où l’on me demande parfois de payer pour publier mes articles, ces chiffres ont quelque chose d’indécent. Mais c’est le jeu, me direz-Vous. Un jeu où les règles semblent écrites par ceux qui ne manqueront jamais de rien.
Aujourd’hui, avec sa récente prolongation jusqu’en 2029, Hakimi franchit un nouveau palier. Trois années supplémentaires au service du club parisien, mais surtout une augmentation salariale de 40% qui le place désormais parmi les footballeurs les mieux rémunérés de la planète. On parle de 14 millions d’euros nets par saison, soit 28 millions bruts. Un montant qui me donne le vertige, comme ces chiffres qu’on lit sans vraiment pouvoir les conceptualiser.
| Club | Période | Salaire annuel |
|---|---|---|
| Real Madrid | Début de carrière | 1 million € brut |
| Borussia Dortmund | Prêt | 3-4 millions € |
| Inter Milan | 2020-2021 | 5 millions € |
| PSG (contrat initial) | 2021-2026 | 8+2 millions € nets |
| PSG (prolongation) | 2026-2029 | 14 millions € nets |
Un poids lourd du vestiaire et du marché financier
Hakimi n’est pas seulement un atout sur le terrain, il est devenu une véritable institution au sein du PSG. Pilier de l’équipe et vice-capitaine, son statut de joueur « intouchable » sous Luis Enrique se reflète dans son positionnement dans la hiérarchie salariale du club. Il est désormais le troisième joueur le mieux payé, derrière Ousmane Dembélé (1,5 million/mois) et Marquinhos (1,12 million/mois), à égalité avec Lucas Hernandez.
Ce qui me enchante, c’est la structure de sa rémunération. Un montage qui me rappelle ces dossiers financiers complexes que je décortique parfois pour Big Bang Céréales. Son salaire mensuel est estimé à 1,1 million d’euros brut – une somme qui me ferait probablement perdre le sommeil tant elle semble irréelle. Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Son contrat inclut des parts variables liées à ses performances : nombre de matchs joués, buts marqués, passes décisives… Comme si ces millions ne suffisaient pas, il faut encore stimuler la motivation par des primes additionnelles. Et je ne peux m’empêcher de penser à toutes ces femmes qui bataillent encore pour la reconnaissance de leur travail sans bonus ni fioritures.
À cela s’ajoutent des droits à l’image représentant entre 3 et 5 millions d’euros supplémentaires par an. Ces arrangements permettent au club de réaliser des économies importantes en charges sociales. Une optimisation fiscale qui me laisse un goût amer, même si elle est parfaitement légale. Quand je pense à mes amies auto-entrepreneuses qui jonglent avec leur comptabilité pour gratter quelques euros…
- Salaire mensuel fixe de 1,1 million d’euros brut
- Primes variables selon les performances
- Droits à l’image entre 3 et 5 millions annuels
- Revenus publicitaires entre 2,1 et 2,8 millions par an
- Revenus Instagram estimés entre 1,8 et 2,5 millions annuels
La marque Hakimi au-delà du terrain
Le football moderne a transformé les joueurs en véritables entreprises. Hakimi l’a bien compris. Depuis avril 2025, il a quitté Adidas pour rejoindre Under Armour, ajoutant une ligne substantielle à ses revenus. Il est également ambassadeur de Samsung Galaxy pour la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), un rôle qui lui permet de renforcer son statut d’icône dans le monde arabe.
Avec ses 20 millions d’abonnés sur Instagram, il génère entre 1,8 et 2,5 millions d’euros annuels grâce à ses publications. Une manne financière qui me rappelle ces discussions interminables avec mes amies journalistes sur la monétisation des réseaux sociaux et l’économie de l’attention. Pendant que nous débattons de la pertinence d’un post sponsorisé à 300€, lui engrange des sommes astronomiques pour un simple cliché.
Ses contrats publicitaires lui rapportent entre 2,1 et 2,8 millions d’euros par an. Au total, ses revenus sont estimés entre 25 et 30 millions d’euros annuels. Une fortune qui dépasse l’entendement, surtout quand on sait que cette saison, il n’a disputé que 16 matchs sur 21 en championnat, marquant 2 buts. En Ligue des Champions, c’est 1 but en 6 matchs sur 8.
Le Real Madrid s’était d’ailleurs renseigné sur lui après la blessure de Dani Carvajal, preuve de sa cote sur le marché des transferts. Son amitié avec Kylian Mbappé avait même fait naître des doutes sur sa volonté de rester au PSG après le départ de ce dernier. Mais Hakimi a finalement donné son accord pour cette prolongation en plein cœur de l’été. Une loyauté qui se paie au prix fort dans ce milieu où l’argent semble avoir remplacé les sentiments.
Je ne peux m’empêcher de penser à tous ces jeunes qui rêvent d’imiter sa trajectoire, sans réaliser que le chemin est pavé d’exceptions et de privilèges. Mais n’est-ce pas le propre de notre époque que de vendre du rêve en omettant soigneusement de mentionner les probabilités infimes de l’atteindre ?

Je suis Emma, la fondatrice de BigBang Céréales, votre espace où mode, bijoux, accessoires, et lifestyle fusionnent pour célébrer l’unicité de chacun. Passionnée depuis toujours, je crois fermement que notre style est le reflet de notre histoire personnelle et de notre essence. Bienvenue dans un univers où chaque pièce raconte une histoire, la vôtre.



