Salaire d'Ousmane Dembélé : combien gagne le joueur du PSG en Ligue 1 ?

Salaire d’Ousmane Dembélé : combien gagne le joueur du PSG en Ligue 1 ?

Je suis devant mon écran, en train de tripoter mes boucles d’oreilles cascadelles, quand je tombe sur la bombe financière du jour : la liste des salaires de Ligue 1. Et pas n’importe quel salaire : celui d’Ousmane Dembélé. Comme un petit tsunami dans mon univers où je jongle entre factures d’électricité et rêves de vieux moulin ardéchois. Sérieusement, les chiffres que je découvre sont si stratosphériques qu’ils mériteraient presque d’être classés dans la catégorie science-fiction. Mais non, c’est notre réalité footballistique française, où certains touchent en une journée ce que d’autres gagnent en un an. Alors, plongeons ensemble dans cette enquête sur les millions qui pleuvent sur la tête bouclée de notre ailier national.

Le salaire impressionnant d’Ousmane Dembélé qui domine la Ligue 1

Vous savez ce que c’est de gagner 50 000 euros par jour ? Moi non plus. Mais Ousmane Dembélé, lui, connaît cette sensation. Avec un salaire annuel de 18 millions d’euros, notre footballeur parisien s’est confortablement installé sur le trône des joueurs les mieux rémunérés du championnat français. Ça représente 1,5 million mensuel, environ 350 000 euros hebdomadaires. Des chiffres qui donnent le vertige, surtout quand on les compare au salaire médian français.

Ce qui est particulièrement frappant, c’est l’évolution de sa rémunération. Avant de devenir le roi de la masse salariale de Ligue 1, Dembélé touchait « seulement » 1 120 000 euros par mois en 2024. Une augmentation substantielle qui coïncide avec le départ de Kylian Mbappé vers Madrid. Comme si le PSG avait besoin de redistribuer l’enveloppe budgétaire libérée par ce transfert vers d’autres stars du vestiaire.

Au niveau des classements, ces émoluments placent Dembélé dans le gotha mondial :

  • 41ème position sur 3088 contrats connus à l’échelle planétaire
  • 3ème place parmi les joueurs nés en 1997
  • 23ème position dans la hiérarchie des attaquants mondiaux
  • 1er en Ligue 1, tous postes confondus

J’ai toujours eu un rapport compliqué avec ces sommes astronomiques qui circulent dans le football. D’un côté, l’indignation face à ces chiffres qui semblent détachés de toute réalité économique. De l’autre, la fascination pour ce microcosme où talent, marketing et business se mélangent dans un cocktail explosif de millions.

La domination financière écrasante du PSG en Ligue 1

Si vous cherchiez encore des preuves du déséquilibre économique dans notre championnat, les voici servies sur un plateau doré : les douze joueurs les mieux payés de Ligue 1 évoluent tous au Paris Saint-Germain. Une hégémonie financière qui explique en grande partie la domination sportive du club de la capitale ces dernières années. Quand on peut s’offrir tous les talents, difficile pour la concurrence de suivre le rythme.

Regardons cette disparité de plus près avec un tableau comparatif qui illustre le gouffre salarial entre le PSG et le reste des clubs :

Rang Joueur Club Salaire mensuel
1 Ousmane Dembélé PSG 1 500 000 €
2 Marquinhos PSG 1 120 000 €
3 ex æquo Lucas Hernandez PSG 1 100 000 €
3 ex æquo Achraf Hakimi PSG 1 100 000 €
12 ex æquo Adrien Rabiot OM 500 000 €

Ce qui me frappe, c’est qu’il faut descendre jusqu’à la 12ème position pour trouver un joueur n’appartenant pas au PSG ! Adrien Rabiot, Pierre-Emile Höjbjerg (OM) et Alexandre Lacazette (OL) sont les premiers à briser cette monotonie parisienne avec « seulement » 500 000 euros mensuels. Une somme qui reste complètement déconnectée de la réalité économique du pays, mais qui fait presque figure de salaire modeste dans cette course à l’échalote financière.

Même les entraîneurs n’échappent pas à cette hiérarchie. Luis Enrique perçoit un million d’euros mensuel, ce qui en fait le 5ème salaire de Ligue 1 tous postes confondus. Son homologue marseillais, Roberto De Zerbi, doit se contenter de 520 000 euros, tandis que Paulo Fonseca à Lyon touche 320 000 euros.

Les autres clubs français à la traîne dans la course aux salaires

Face à la puissance financière du PSG, les autres clubs tentent de rester compétitifs avec des moyens bien plus limités. Sur les 29 joueurs les mieux payés du championnat, la répartition est éloquente : 15 jouent au PSG, 7 à l’OM, 4 à l’OL, 2 à Rennes, 2 à Monaco et 1 à Nice. Seulement six clubs sur les dix-huit de l’élite française parviennent à placer au moins un joueur dans ce classement très fermé.

L’Olympique de Marseille, éternel rival du PSG, occupe la deuxième place de ce classement financier avec sept représentants dans le Top 30. Une présence remarquable qui témoigne des ambitions phocéennes, même si l’écart avec Paris reste considérable. Entre Rabiot (500 000 €) et Dembélé (1 500 000 €), le fossé est de trois fois le salaire du Marseillais !

Le cas de Khvicha Kvaratskhelia au PSG est particulièrement intéressant. Malgré son statut de star montante, la nouvelle recrue géorgienne doit se contenter de la 6ème place du classement interne parisien avec 900 000 euros mensuels (ex æquo avec Vitinha). Un rappel que même dans cette élite dorée, il existe une hiérarchie stricte basée sur la notoriété, l’expérience et le pouvoir de négociation des agents.

Je ne peux m’empêcher de penser à ces inégalités vertigineuses dans le football moderne. Quand les salaires des stars du ballon rond représentent plusieurs siècles de SMIC, on touche aux limites d’un système qui semble parfois avoir perdu tout repère. Et pourtant, nous continuons de suivre ces compétitions, intrigués par ce sport devenu industrie du divertissement planétaire.

Cette cartographie des salaires révèle non seulement l’état du football français, mais aussi l’économie très particulière de ce sport où les montants dépassent l’entendement. Un monde où Ousmane Dembélé, avec son talent fou et ses accélérations dévastatrices, est devenu le nouveau roi financier d’une Ligue 1 toujours plus polarisée.

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