Salaire de Mbappé par mois : combien gagne l'attaquant français au Real Madrid ?

Salaire de Mbappé par mois : combien gagne l’attaquant français au Real Madrid ?

Je tourne et retourne les chiffres dans ma tête depuis hier. Vous savez, ces sommes qui font tourner le football moderne et qui me donnent parfois l’impression de vivre sur une autre planète. Aujourd’hui, plongeons dans la réalité financière de Kylian Mbappé, ce prodige français qui fait rêver les petits garçons et les petites filles des cours de récré. Parce qu’au-delà du talent, les salaires stratosphériques du football nous racontent quelque chose de notre époque, de nos valeurs et de nos contradictions.

Combien Mbappé gagne-t-il par mois au Real Madrid ?

En rejoignant le Real Madrid à l’été 2024, Kylian Mbappé a fait un choix qui peut sembler paradoxal : réduire son salaire pour rejoindre « le club de ses rêves ». Je trouve cette décision fascinante dans un monde où l’argent dicte souvent sa loi. Son salaire annuel net au Real Madrid se situe entre 15 et 20 millions d’euros, ce qui représente environ 1,25 à 1,67 million d’euros net par mois. Une somme qui ferait pâlir n’importe quel banquier de la City mais qui, dans le contexte délirant du football de très haut niveau, constitue presque un « sacrifice financier ».

Malgré cette baisse significative par rapport à ce qu’il touchait à Paris, Mbappé est devenu instantanément le joueur le mieux payé de la Liga avec 2,67 millions d’euros brut mensuels. Il dépasse ainsi son coéquipier Vinicius (2,5 millions) et l’attaquant du FC Barcelone Robert Lewandowski (2,17 millions). En signant jusqu’en 2029, il s’est assuré cinq années de revenus considérables dans la capitale espagnole.

Ce qui m’interpelle particulièrement, c’est la prime à la signature : entre 100 et 150 millions d’euros selon les sources, étalée sur 5 ans. Une somme qui permettrait de financer des centaines d’écoles ou d’hôpitaux, mais qui dans le football contemporain est devenue presque banale. Parfois, je me demande si nous ne devrions pas tous être un peu plus révoltés face à ces chiffres.

Son ancien salaire pharaonique au PSG

Avant son transfert au Real Madrid, la situation financière de Mbappé au Paris Saint-Germain relevait presque de la science-fiction. Son salaire mensuel brut atteignait 6 millions d’euros, soit l’équivalent de 72 millions d’euros par an avant impôts. Après avoir payé sa part à l’État français, il lui restait « seulement » 2,7 millions d’euros net par mois. De quoi s’offrir quelques appartements dans le Marais chaque mois si l’envie lui prenait.

Pour mettre ces chiffres en perspective, son salaire mensuel au PSG représentait :

  • 2290 fois le salaire médian français (2620€)
  • 3397 fois le SMIC (1766€)
  • 5,4 fois plus que son ancien coéquipier Ousmane Dembélé (1,12 million)

S’ajoutaient à cela des primes vertigineuses : une prime à la signature de 180 millions d’euros versée en trois fois, et des primes de fidélité prévues de 70, 80 et 90 millions d’euros. La prime de 80 millions à laquelle il aurait renoncé en septembre 2023 représentait déjà une somme colossale, mais relativement modeste dans cette économie parallèle qu’est le football d’élite.

Je me retrouve souvent à expliquer ces montants à mes amis qui ne suivent pas le foot, et leurs yeux s’écarquillent systématiquement. Comment ne pas les comprendre ? Ces sommes semblent appartenir à un autre univers que celui où nous payons nos loyers et comptons nos tickets restaurant.

Les droits à l’image : la véritable mine d’or

Si vous pensiez que le salaire constituait l’essentiel des revenus de Mbappé, détrompez-vous. La véritable pépite financière de son contrat madrilène réside dans la conservation de 80% de ses droits à l’image. Cette clause, dont bénéficiait aussi Cristiano Ronaldo avant lui, est estimée à environ 20 millions d’euros annuels. Un privilège rare que le Real Madrid n’accorde qu’à ses superstars les plus marketables.

Voilà le tableau comparatif des meilleurs salaires mensuels bruts en Liga en 2025 :

Joueur Club Salaire mensuel brut
Kylian Mbappé Real Madrid 2,67 millions €
Vinicius Junior Real Madrid 2,5 millions €
Robert Lewandowski FC Barcelone 2,17 millions €
Diego Simeone (entraîneur) Atlético Madrid 2,17 millions €
Carlo Ancelotti (entraîneur) Real Madrid 910 000 €

Ce qui me intéresse, c’est que même parmi les ultra-riches du foot, il existe une hiérarchie. Mbappé dépasse ainsi largement d’autres stars comme Jude Bellingham, Thibaut Courtois, Luka Modrić et David Alaba. Je trouve presque cocasse que Diego Simeone, entraîneur de l’Atlético Madrid, soit mieux payé que son homologue du Real Madrid, Carlo Ancelotti, pourtant considéré comme l’un des meilleurs coaches du monde.

Le sacrifice financier pour réaliser un rêve

En divisant son salaire par deux ou trois pour rejoindre le Real Madrid, Mbappé a fait un choix qui dépasse la seule logique financière. Cette décision révèle quelque chose de profond sur les aspirations qui peuvent habiter même les sportifs les mieux payés de la planète. Quand on a tout, peut-être cherche-t-on autre chose : une légitimité historique, un statut particulier, une place dans la légende.

Je me suis souvent demandé si nous ne sous-estimions pas l’importance de la dimension symbolique, même dans un monde aussi matérialiste que le football professionnel. Porter le maillot blanc du Real Madrid semble valoir tous les sacrifices pour celui qui rêvait de marcher dans les pas de son idole Cristiano Ronaldo.

Cette transition du PSG vers le Real Madrid marque un tournant dans la carrière de Mbappé. Si son passage à Paris l’a consacré comme une superstar mondiale et lui a assuré une fortune considérable, son aventure madrilène pourrait être celle qui définira véritablement son héritage sportif. Et visiblement, ce patrimoine symbolique vaut bien quelques millions d’euros en moins sur son compte en banque.

Alors que les joueurs français gagnent en moyenne 45 000 euros mensuels en Ligue 1, l’écart abyssal avec les salaires des superstars nous rappelle que le football moderne fonctionne comme une économie à deux vitesses. Un système qui reflète peut-être, en l’amplifiant jusqu’à l’absurde, les inégalités croissantes de nos sociétés.

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