Je viens de tomber sur ces chiffres du salaire de Neymar, et franchement, j’en reste bouche bée. Entre deux gorgées de café tiède, je me demande comment on a pu en arriver là. Des montants qui donnent le vertige, qui défient toute logique économique… mais qui racontent tellement bien notre époque. Vous savez, celle où le sport-business a définitivement pris le dessus sur le jeu lui-même. Plongeons ensemble dans cette valse de millions qui fait de notre Brésilien l’un des sportifs les mieux payés de la planète.
200 millions d’euros sur deux ans : quand le football perd la raison
Le transfert de Neymar vers Al-Hilal en 2023 restera dans les annales comme l’un des plus extravagants de l’histoire du football. Un salaire annuel de 100 millions d’euros, soit 200 millions sur deux ans, sans compter les 90 millions de transfert payés au PSG. Des sommes qui me laissent perplexe devant mon écran, à me demander où s’arrêtera cette spirale infernale.
Certaines sources vont même plus loin, évoquant une rémunération globale entre 300 et 400 millions d’euros sur la durée totale du contrat. Je me pince parfois pour vérifier que je ne rêve pas : c’est comme si on avait complètement déréglé le marché du football. Ces chiffres donnent le tournis :
- 90 millions d’euros pour le transfert
- 100 millions par an de salaire
- 163 millions de revenus commerciaux durant son passage
- 500 000€ par publication sur les réseaux sociaux vantant l’Arabie Saoudite
Ajoutez à cela des avantages en nature dignes d’un émir : avion privé, villa luxueuse et personnel de maison à disposition. Voilà qui donne une nouvelle définition à l’expression « être payé à ne rien faire » – puisque le joueur n’a disputé que 7 petits matchs avec Al-Hilal. Je réfléchis à mes choix de vie en faisant mes comptes à la fin du mois, et je me dis qu’on ne vit décidément pas dans le même monde.
La désillusion saoudienne : un investissement catastrophique
J’ai beau chercher, je ne trouve pas d’exemple plus flagrant d’échec financier dans l’histoire récente du sport. Le bilan sportif de Neymar à Al-Hilal est proprement hallucinant : 7 matchs joués, 431 minutes sur le terrain, 1 but marqué et 3 passes décisives. Faites le calcul avec moi : chaque minute jouée par le Brésilien a coûté environ 650 000€ au club saoudien. Je répète : six cent cinquante mille euros pour soixante secondes de jeu.
Cette aventure saoudienne ressemble à ces achats compulsifs qu’on regrette amèrement – sauf qu’ici, l’addition s’élève à près de 280 millions d’euros. Sa rupture du ligament croisé en octobre 2023 l’a éloigné des terrains pendant une année entière, transformant ce qui devait être un coup marketing en gouffre financier. Voici le bilan chiffré de ce fiasco :
| Élément | Coût pour Al-Hilal |
|---|---|
| Coût par match joué | 40 millions d’euros |
| Coût par minute jouée | 650 000 euros |
| Coût par but marqué | 280 millions d’euros |
En résiliant son contrat en octobre 2024, Neymar aurait renoncé à environ 9,6 millions d’euros, soit 15% des 62 millions restants dus. Un geste qui semble presque dérisoire au vu des sommes déjà englouties. Cette histoire me rappelle ces relations toxiques où l’on s’accroche désespérément à l’idée qu’on s’est faite de l’autre, plutôt qu’à sa réalité. Al-Hilal a payé pour un mythe, pas pour un joueur.
Du PSG à Santos : l’argent guide toujours ses pas
Avant cette parenthèse dorée mais sportivemet vide en Arabie Saoudite, Neymar était déjà l’un des joueurs les mieux payés de la planète au PSG. Le club parisien lui versait 36,8 millions d’euros net par an, auxquels pouvaient s’ajouter jusqu’à 20 millions de bonus. Une charge salariale qui dépassait 45 millions par saison pour le club de la capitale.
Je me souviens encore de ce transfert record de 222 millions d’euros qui avait fait trembler la planète football en 2017. Si l’on ajoute l’amortissement de cette somme, Neymar représentait une charge d’environ 100 millions d’euros annuels pour le PSG. Des montants qui me font sourire amèrement quand je pense aux discussions sur le « fair-play financier » dans le football moderne.
Après l’échec saoudien, le retour aux sources à Santos pourrait sembler romantique. Mais même là, l’argent reste au centre du jeu. Son salaire fixe mensuel est estimé à 163 000€, une somme qui grimpe à près d’un million mensuel grâce à ses droits d’image dont il conserve 90%. Je me demande parfois si ces sportifs vivent encore dans la même réalité que nous, si l’accumulation de richesses ne finit pas par créer un mur invisible entre eux et le monde réel.
Le football moderne me laisse perplexe. Je voulais vous partager ces chiffres parce qu’ils racontent une histoire bien plus large que celle d’un simple joueur : celle d’un système qui a perdu tout sens des proportions, où la valeur sportive est complètement déconnectée de la valeur marchande. Et vous, qu’en pensez-vous ? Est-ce que ces salaires astronomiques vous semblent justifiables, ou sommes-nous collectivement devenus fous ?


