La vie rurale est bercée par le charme des champs et le chant des coqs, certes, mais aussi par des réalités moins romantiques, comme cette plaisanterie qui ne fait rire personne : la crise des retraites agricoles. Alors, accrochez-vous à votre bottine, cher lecteur de CitoyenTV, car l’heure n’est plus à la contemplation des épis de blé, mais plutôt à la prise de conscience que nos agriculteurs font face à une pression digne d’une cocotte-minute prête à exploser.
Les pensions agricoles, ce scandale bien enfoui sous la paille
Parlons chiffres, car nous en avons tous conscience, l’argent est le nerf de la guerre. N’est-il pas franchement cocasse que les artisans de notre gastronomie nationale se retrouvent avec une retraite de misère ? On parle là de pensions qui, pour certains, flirtent avec les 1000 euros mensuels – moins qu’un sac à main griffé pour nos ménagères de plus de 40 ans branchées sur la dernière mode. Qui plus est, la réversion, cette douce mélodie pour les veuves et veufs, oscille entre 700 et 800 euros. Arnaud Rousseau, un brin sarcastique sur France Inter, a pointé du doigt cet écart abyssal entre les pensions agricoles et celles des autres secteurs. Mais soyons honnêtes, chers lecteurs, avions-nous vraiment besoin de cette mise au point radiophonique pour deviner que nos campagnes étaient le parent pauvre du système des retraites ?
En 2023, le Parlement nous annonce une réforme à l’horizon 2026, comme une promesse d’aube pour nos travailleurs de la terre. Dès lors, la calculation des pensions se ferait sur les 25 meilleures années. Une aubaine, n’est-ce pas ? Or, cette annonce s’apparente davantage à une promesse de marieur qu’à une réalité concrète.
Une augmentation de retraites, ou quand les promesses tombent à terre comme des feuilles mortes
André Chassaigne, ce noble chevalier des temps modernes, a proposé en 2020 et 2021 une revalorisation à 85% du SMIC. S’il fallait commenter cette joute législative, on pourrait dire que ces mesures ont été accueillies avec le même enthousiasme qu’un herbicide périmé. Et pour cause, la Coordination Rurale, aux aguets, critique cette situation et ce, malgré les avancées promises par le ministère de l’Agriculture. Soyons sérieux deux minutes, 76 500 pensions qui augmentent de 150 euros par mois pour un coût de 450 millions d’euros, on reconnaîtra que nos politiques ont autant de générosité que la Terre envers les agriculteurs pendant une sécheresse.
Les conséquences d’un gouvernement plus muet qu’un épouvantail
Mais que fait le gouvernement, mis à part jouer les statues dans le potager ? Nos agriculteurs, qui ne sont ni des jambons ni des courges, expriment leur mécontentement assez régulièrement, un peu comme le ferait un coq devant des graines avariées. C’est un manque d’efforts financiers criant qui est dénoncé. Cela dit, changeons de braquet un instant, car modifier le système des retraites agricoles, c’est un peu comme réparer un vieux tracteur : il y a des enjeux complexes et quelques huiles à changer. Un conseiller ayant décidé de sortir de sa torpeur habituelle a bien fait remarquer que la réforme pourrait faire grincer des dents chez certains agriculteurs.
Le monde agricole en attente d’une réforme qui germe et prend racine
Donc, que faire ? Le temps est venu de mettre les bottes dans le plat : esquisser une danse de la pluie ne suffira pas à résoudre les problèmes de retraite des agriculteurs. Une réforme adaptée, ça ne serait pas du luxe pour renforcer notre belle cohésion sociale rurale, n’est-ce pas ? Ah ! La perspective de voir fleurir une telle réforme devrait être aussi réjouissante que l’arrivée du beaujolais nouveau chez votre caviste préféré. Toutefois, pour l’heure, demandons-nous s’il n’est pas plus pertinent de déboucher une bonne bouteille en l’attendant… parce que cette réforme, elle n’a pas l’air de vouloir pointer le bout de son nez.
Ceci étant dit, envoyer un amoureux de la mode urbaine faire du shopping dans nos campagnes reviendrait probablement au même résultat que de confier la réforme des retraites agricoles à nos élus. L’un comme l’autre feraient preuve d’une maladresse criante. Mais patience, au rythme où vont les choses, nos politiciens pourraient bien arriver à révolutionner les pensions quand les poules auront des dents. Et pour rappel, mémère au coin du feu nous dira qu’elle n’a pas encore vu cela dans la basse-cour.
Je suis Emma, la fondatrice de BigBang Céréales, votre espace où mode, bijoux, accessoires, et lifestyle fusionnent pour célébrer l’unicité de chacun. Passionnée depuis toujours, je crois fermement que notre style est le reflet de notre histoire personnelle et de notre essence. Bienvenue dans un univers où chaque pièce raconte une histoire, la vôtre.