Jean-Claude Camus : sa retraite de producteur fait débat

Jean-Claude Camus : sa retraite de producteur fait débat

Le monde du show-business est parfois aussi dramatique en coulisses que sur scène, et notre cher Jean-Claude Camus, avec sa retraite qui semble faire jaser plus d’une ménagère de plus de 40 ans, ne déroge pas à la règle. Cet illustre producteur, qui a brillamment orchestré les carrières de géants tels que Johnny Hallyday, trouve sa retraite légèrement… comment dire… indigne de sa prestigieuse contribution à la musique française. Curieux, n’est-ce pas ? Plongeons ensemble dans l’épopée d’une vie consacrée à la production musicale et ses paradoxales petites notes de fin.

Retraite insuffisante pour un producteur de légende  ?

Il y a de l’eau dans le gaz dans l’univers scintillant des producteurs stars à la française. Jean-Claude Camus, à la barre depuis des décennies, a récemment révélé que sa retraite était aussi maigrelette que l’humour de certains animateurs de télé-réalité. À 85 printemps, ce mastodonte de la scène musicale a lâché une petite bombe sur le plateau de « Chez Jordan » révélant des chiffres de retraite qui semblent faire grincer des dents – surtout les siennes.

Avec une carrière aussi dorée qu’une viennoiserie à l’heure du petit-déjeuner, on pourrait s’attendre à une retraite qui brille tout autant. Après tout, n’est-il pas celui qui a propulsé des icônes françaises dans le firmament des stars  ? Eh bien, figurez-vous que le compte n’y est pas. Entre 4 000€ et 5 000€ déclarés pour ses vieux jours, voilà un montant qui aurait quasi l’effet d’une défaillance technique en plein concert de rock  : c’est inattendu et ça coupe le souffle.

Sans doute, les couloirs feutrés de l’industrie musicale résonnent encore de ses réussites, mais les poches de notre cher Camus semblent étonnamment éloignées de cette réputation de Midas. Pourtant, ce ne sont pas les talents qu’il a révélés qui manquent dans son tableau de chasse. Il est amusant de se dire que même les producteurs stars doivent se serrer la ceinture quand les spots s’éteignent.

Parcours d’un géant de la chanson française

Nous avons tous fredonné au moins une fois les titres qu’il a veillé à faire éclore au panthéon de la musique hexagonale. De Patrick Bruel à France Gall en passant par Michel Sardou, Camus n’a pas juste touché l’or du bout des doigts, il l’a façonné, martelé, propulsé dans les charts avec une main de maître… et une autre peut-être un peu trop habituée à frayer avec le Trésor public.

Oh, ne tombons pas dans le mauvais esprit, mais rappelons-nous tout de même que 2014 a été une année un tantinet plus rock’n’roll pour notre star du business, avec ce petit redressement fiscal d’un million d’euros – des pécadilles, bien sûr. Avant cette indélicate attention des services fiscaux, il avait tout de même encaissé un joli chèque de 5 millions d’euros en 2008, puis une chansonnette de 1,7 million d’euros en 2011. Qui a dit que les producteurs ne savaient pas jongler avec les chiffres  ?

Entre concerts d’adulation et rappels fiscaux, Jean-Claude Camus a navigué avec brio, mais, les aléas du spectacle n’épargnent personne, et notre orfèvre de la mélodie apprend aujourd’hui à compter ses sols comme n’importe quel saltimbanque à la retraite. On peinerait presque à retenir une larme… presque.

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L’art délicat de préparer son final

Camus, avec son air de ne pas y toucher, nous offre une leçon impromptue, presque malgré lui  : ménagère de plus de 40 ans ou producteur de renom, personne n’est à l’abri d’une retraite qui chante faux. C’est presque suffisant pour vous donner l’envie de vérifier vos feuilles de paie ou de consulter fissa un gestionnaire de patrimoine.

Alors, oyez, oyez, apprentis artistes et vieux de la vieille scène  : anticipez, épargnez, investissez  ! Camus lui-même pourrait vous le chanter : il n’y a pas de petite économie, surtout quand les feux de la rampe vous font l’effet d’une éclipse totale. Il aurait probablement aimé bénéficier de quelques conseils avant de se retrouver à comptabiliser ses euros comme les notes d’une portée musicale un peu trop austère.

Commencez à accumuler les cotisations sans perdre une note dès vos premières mesures professionnelles. Laissez-vous séduire par l’élégance des placements financiers ou le charme discret d’un bon vieux patrimoine immobilier. Et si d’aventure vous vous sentez perdu face à l’orchestre de vos finances, il n’est jamais honteux de laisser la baguette à un professionnel du patrimoine. Enfin, pour éviter de finir en fausse note, autant écrire sa partition à l’avance, n’est-ce pas ?

Et voilà, tout un symbole  ! Jean-Claude Camus, l’architecte des gloires musicales françaises, avec une retraite qui semble avoir oublié quelques zéros. Cela nous offre un crescendo vers une réflexion amère sur nos propres fins de carrière, avec ou sans paillettes. La prochaine fois que vous applaudirez les prouesses de vos idoles sous les projecteurs, rappelez-vous que derrière chaque note se cache une histoire, et que même les plus grands finissent par ranger leurs costumes. Et qui sait, peut-être que cette mélodie de préparation à la retraite vous évitera la gamme des regrets. Sur ce, je retourne à mes factures, elles n’ont pas encore appris à se régler en musique.

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