Je viens de tomber sur un sujet qui me titille depuis des lustres : le salaire de Mister Maboule dans Les 12 coups de midi. Et franchement, entre nous, n’avez-vous jamais regardé ce personnage déjanté en vous demandant : « Mais il gagne combien avec ses lunettes délirantes et sa dégaine improbable ? » Aujourd’hui, je vous propose de lever le voile sur celui qui est devenu l’acolyte indispensable de Jean-Luc Reichmann, ce personnage que j’adore détester quand je déguste mes flocons d’avoine devant ma télé les midis où je télétravaille.
Qui se cache derrière le look extravagant de Mister Maboule ?
Derrière ce look complètement délirant qui me fait parfois penser à mes années folles (pas si lointaines), se cache en réalité Bertrand Joncour, un assistant réalisateur de 55 ans. Ce Normand de naissance, fils de militaire, a même passé un an dans l’armée avant de se tourner vers des horizons plus créatifs. Avouons-le, le parcours est plutôt surprenant pour celui qui arbore désormais des lunettes loufoques et une casquette flashy à la télévision !
Ce qui me passionne particulièrement, c’est que ce personnage est né durant la pandémie de Covid-19 en 2020. Il s’appelait alors « Docteur Maboule » et débarquait sur le plateau avec une blouse blanche, des gants en latex et des lunettes de protection pour désinfecter les pupitres des candidats. Une façon comme une autre de transformer une contrainte sanitaire en moment de divertissement. Un peu comme quand je transforme mes angoisses en éditos mordants, finalement.
Autre détail étonnant : Mister Maboule ne prononce jamais un mot pendant l’émission. Cette caractéristique, loin d’être anodine, est un hommage délibéré aux grands du cinéma muet comme Charlie Chaplin et Buster Keaton. Dans un monde où tout le monde parle (souvent pour ne rien dire), je trouve assez rafraîchissant ce choix du silence éloquent.
Voici quelques éléments qui caractérisent ce personnage atypique :
- Un look extravagant qui lui sert d’anonymat dans la vie quotidienne
- Un mutisme complet inspiré des stars du cinéma muet
- Une mission principale : distribuer des cadeaux aux candidats éliminés
- Une capacité à faire rire sans dire un mot
Une longue collaboration avec Jean-Luc Reichmann
Ce qui m’a véritablement surprise en creusant le sujet, c’est la durée de la collaboration entre Bertrand Joncour et Jean-Luc Reichmann. Ils travaillent ensemble depuis environ 25 ans, bien avant que Les 12 coups de midi n’existe ! Je me souviens encore de mes après-midis d’étudiante passées devant Attention à la marche, sans me douter que le même homme officierait dans les coulisses des deux émissions.
Bertrand Joncour a eu un parcours professionnel particulièrement intéressant avant de devenir le Maboule que nous connaissons. Après avoir obtenu un CAP photographie, il a d’abord travaillé dans un laboratoire photo. À 23 ans, il a fait ses premiers pas à la télévision comme assistant. Ce qui me touche particulièrement dans ce parcours, c’est cette capacité à réinventer sa carrière, à oser des virages professionnels que je défends tant dans mes chroniques sur les choix de vie.
La relation entre Jean-Luc Reichmann et Bertrand Joncour semble dépasser le simple cadre professionnel. L’animateur a un jour déclaré en pleine émission : « Je voudrais juste te dire devant la France entière que je t’aime très fort, mon Maboule ». Une déclaration qui m’a presque émue malgré mon cynisme habituel face aux effusions télévisuelles.
| Émission | Rôle de Bertrand Joncour | Période |
|---|---|---|
| Nulle Part Ailleurs (Canal+) | Assistant réalisateur | Avant 2000 |
| Attention à la marche (TF1) | Assistant réalisateur | 2001-2010 |
| Les 12 coups de midi (TF1) | Assistant réalisateur puis Mister Maboule | Depuis 2010 |
Miss Maboule et la famille des 12 coups de midi
Dans cette grande famille télévisuelle, Mister Maboule n’est pas seul ! Miss Maboule fait également partie de l’aventure, interprétée par Elisa Menez, la fille du comédien Bernard Menez. À 44 ans, cette femme occupe un rôle crucial dans l’émission. Contrairement à son homologue masculin, elle ne porte pas de déguisement loufoque et reste donc plus facilement reconnaissable dans la rue.
Ce qui me attire, c’est qu’Elisa Menez est en réalité celle qui parle à l’oreillette des intervenants pendant toute l’émission. Elle décide « ce qu’il faut dire ou ne pas dire, ce qu’il faut savoir ou ne pas savoir. » Un pouvoir que beaucoup de femmes exercent dans l’ombre, sans que leur contribution soit véritablement reconnue – une thématique que j’aborde régulièrement dans mes articles sur l’invisibilisation du travail féminin.
Le succès de cette émission, qui existe depuis 2010, s’explique aussi par cette alchimie entre les différents intervenants. Entre Jean-Luc Reichmann, Zette la voix-off, Mister Maboule et Miss Maboule, c’est une véritable famille recomposée qui accueille les téléspectateurs chaque midi. Comme le dit si bien Bertrand Joncour lui-même : « Zette est la caution des infos, moi, je suis juste là pour faire marrer les gens et si j’y arrive, c’est déjà pas mal… »
Les dessous économiques des 12 coups de midi
Si je m’intéresse tant au salaire de Mister Maboule, c’est aussi parce que Les 12 coups de midi représente une véritable machine à cash pour TF1. L’émission générerait entre 300 000 et 400 000 euros de bénéfices par numéro. En comptant les trois coupures publicitaires, on atteindrait plus d’un million d’euros par jour. Des chiffres qui donnent le vertige et qui m’interpellent sur la répartition de cette manne financière.
Selon Benjamin Castaldi dans TPMP, Jean-Luc Reichmann toucherait 125 000 euros mensuels pour l’animation de l’émission. Un montant qui, je l’avoue, m’a fait m’étouffer avec mon café en lisant les informations. Quant à Mister Maboule, son salaire exact reste mystérieux, même s’il est fort probable qu’il bénéficie d’une rémunération confortable en tant qu’assistant réalisateur expérimenté et figure emblématique de l’émission.
Les spots publicitaires diffusés pendant l’émission coûteraient entre 30 000 et 40 000 euros les trente secondes. Une somme colossale qui me fait réfléchir à notre rapport à la consommation et à la publicité. Pendant que nous nous attachons aux personnages loufoques et aux candidats, d’autres comptent les billets. C’est aussi ça, la télé d’aujourd’hui, un mélange d’émotions authentiques et de considérations financières moins reluisantes.

Je suis Cécile, une jeune autrice passionnée par tout ce qui touche au lifestyle, à la mode et aux bijoux. À travers mes écrits, je partage mes découvertes, mes inspirations et mes astuces pour aider chacun à cultiver son style et son bien-être avec authenticité et élégance. Mon objectif ? Inspirer et simplifier la beauté du quotidien.

