Je sais que vous êtes là, attendant sagement que je vous dévoile combien gagne Karen dans N’oubliez pas les paroles. Cette curiosité n’est pas juste du voyeurisme – elle révèle notre fascination collective pour les coulisses de cette émission qui rythme nos soirées. Entre nous, je me pose aussi la question depuis que je l’ai vue rejoindre les Zikos en 2018. Avec son violon et son sourire discret, elle a apporté une nouvelle dimension à l’orchestre de Nagui. Alors plongeons ensemble dans cette enquête musicale et financière, entre notes de musique et billets de banque.
Karen Khochafian, de l’orchestre classique aux plateaux télévisés
Saviez-vous que Karen Khochafian a complètement changé de trajectoire professionnelle en rejoignant N’oubliez pas les paroles ? Issue d’une famille de musiciens classiques, elle a commencé le violon dès l’âge de 6 ans, suivant les traces de sa mère violoniste et entourée par ses tantes et sa sœur violoncelliste. Un héritage musical qui l’a conduite aux conservatoires de Versailles puis de Bruxelles.
En 2018, Karen prend une décision radicale : elle démissionne de l’Orchestre Colonne où elle occupait le poste de deuxième violon solo depuis 2002. Pourquoi ce virage à 180 degrés ? Les « directions artistiques ne lui convenaient plus ». Une façon élégante de dire qu’elle étouffait peut-être dans ce carcan classique. Je trouve assez admirable ce courage de tout plaquer pour l’inconnu, surtout quand on a un enfant de 11 ans.
Son parcours avant l’émission est impressionnant :
- Membre de l’Orchestre Colonne depuis 1996
- Remplaçante à l’Opéra de Paris
- Participation à la comédie musicale Mozart l’opéra rock en 2003
- Collaborations avec Pascal Obispo, Etienne Daho et Patrick Bruel
Ce qui me captive, c’est cette capacité à naviguer entre deux mondes musicaux. Le passage de l’orchestre symphonique aux plateaux de France 2 n’était pas gagné d’avance. Comme elle le confie elle-même : « Devoir improviser est quelque chose de totalement nouveau. Quand j’ai une partition tout va bien, dès qu’on me l’enlève, c’est compliqué. » N’est-ce pas le symbole parfait de ces reconversions professionnelles qui nous font tant rêver mais devant lesquelles on recule souvent ?
Un décalage révélateur avec Magali Ripoll
La rencontre entre Karen et Magali Ripoll, c’est un peu comme mélanger de l’eau et du feu. D’un côté, une violoniste classique réservée ; de l’autre, une showwoman extravertie qui n’hésite jamais à en faire des tonnes pour le plaisir des téléspectateurs. Cette différence de tempérament a créé quelques étincelles au début de leur collaboration. Karen ne cache pas que s’adapter au côté scénique a été un véritable défi : « Je suis aussi quelqu’un de plutôt calme et réservé et à côté de Magali, quand il a fallu se mettre en scène, il y a des moments où cela a été dur de la suivre. »
Ce contraste entre leurs personnalités me rappelle ces réunions de travail où l’on se retrouve face à des collègues aux énergies diamétralement opposées. Comment trouver sa place sans se dénaturer ? Karen a choisi de rester authentique tout en s’adaptant progressivement, une leçon de résilience professionnelle.
Heureusement, l’équipe des Zikos l’a accueillie « avec beaucoup de bienveillance ». Cette famille musicale composée de 11 membres fonctionne comme un petit écosystème où chacun apporte sa couleur :
| Musicien | Instrument | Année d’arrivée |
|---|---|---|
| Magali Ripoll | Choriste, clavier, accordéon | 2007 |
| Karen Khochafian | Violon | 2018 |
| Fabien Haimovici | Chant, percussions | 2014 |
Aujourd’hui, Karen et Magali partagent leurs « délires » sur les réseaux sociaux, preuve que les opposés finissent par s’attirer et se compléter. Une évolution touchante qui me fait penser à ces amitiés improbables qui naissent parfois dans nos vies professionnelles.
Derrière les projecteurs : le mystère des salaires dévoilé
Parlons argent maintenant. Combien gagne réellement Karen Khochafian à N’oubliez pas les paroles ? La question du salaire reste taboue, même à la télévision. Si l’émission ne communique pas officiellement sur les rémunérations de ses musiciens, plusieurs indices nous permettent d’y voir plus clair.
Fabien Haimovici, choriste de l’émission, a lâché une phrase révélatrice en plein direct : « On est quasiment gratuits nous ! » avant d’ajouter « On se débrouille comme on peut, c’est le système D ! » Une boutade qui cache peut-être une réalité moins glamour qu’on ne l’imagine. Je me demande si derrière les paillettes de la télé, ces artistes ne vivent pas la même précarité que beaucoup d’intermittents du spectacle.
Magali Ripoll elle-même a questionné Nagui sur ce sujet sensible : « Puisque dans les nouvelles règles, il n’y a pas de limites de gains pour les candidats, est-ce qu’il y a une limite de salaire à partir de laquelle on s’arrête de travailler ? » Une façon habile de mettre en lumière le déséquilibre entre les gains potentiels des candidats et les cachets des musiciens.
Un élément concret nous est par contre parvenu concernant les ambianceurs de l’émission : leur cachet est passé de 110 à 150 euros brut par journée de tournage suite à une pétition. Si les danseurs perçoivent ce montant, on peut imaginer que les musiciens, au statut plus technique, touchent davantage, probablement entre 200 et 400 euros par journée d’enregistrement.
Karen Khochafian, avec son expertise de violoniste classique, se situe vraisemblablement dans la fourchette haute de cette estimation. Mais comme toute artiste passionnée, elle ne se contente pas de cette seule activité et travaille actuellement sur un projet impliquant le violon électrique pour les musiques urbaines. Une diversification qui témoigne peut-être d’un besoin de compléter ses revenus, ou simplement d’explorer de nouveaux territoires artistiques.
Je suis Cécile, une jeune autrice passionnée par tout ce qui touche au lifestyle, à la mode et aux bijoux. À travers mes écrits, je partage mes découvertes, mes inspirations et mes astuces pour aider chacun à cultiver son style et son bien-être avec authenticité et élégance. Mon objectif ? Inspirer et simplifier la beauté du quotidien.
