Je vais vous révéler aujourd’hui des chiffres qui vont vous surprendre concernant Christine Kelly et son salaire. Cette journaliste, que vous connaissez peut-être pour ses passages remarqués dans différentes émissions, a un parcours financier passionnant qui mérite qu’on s’y attarde. Entre révélations personnelles et estimations d’experts, je vais décortiquer pour vous les revenus de cette personnalité médiatique qui ne mâche pas ses mots.
Quand Christine Kelly évoque sa rémunération, elle le fait avec cette franchise déconcertante qui la caractérise. Pas de langue de bois ni de faux-semblants : elle assume totalement les réalités économiques de son métier. Cette transparence, assez rare dans le milieu audiovisuel, nous permet aujourd’hui d’avoir une vision claire de sa situation financière.
Des débuts modestes qui révèlent les réalités du secteur
« *J’étais débutante donc j’étais pas très cher payée* », confie Christine Kelly en évoquant ses premiers pas dans Touche pas à mon poste. Cette déclaration, loin d’être anecdotique, révèle une réalité que je trouve particulièrement éclairante sur le fonctionnement de l’industrie télévisuelle. À cette époque, elle percevait entre 300 et 400 euros par émission, un montant qu’elle considère comme standard pour les chroniqueurs débutants.
Cette période de sa carrière illustre parfaitement les inégalités salariales que je dénonce régulièrement dans mes chroniques. Imaginez-vous : 400 euros maximum pour une intervention qui demande des heures de préparation, de recherche, et une exposition médiatique considérable. Christine Kelly précise d’ailleurs que tous les chroniqueurs avaient approximativement le même tarif à l’époque, ce qui souligne une certaine équité horizontale, même si les montants restaient modestes.
Parallèlement à ces interventions ponctuelles, elle bénéficiait d’un salaire fixe mensuel pour ses activités sur CNews et C8. Cette double rémunération – fixe et variable – constitue un modèle économique assez répandu dans le secteur, permettant aux journalistes de sécuriser une partie de leurs revenus tout en complétant par des prestations spécifiques.
Une évolution salariale spectaculaire qui interroge
Aujourd’hui, le salaire mensuel de Christine Kelly sur CNews s’élève à environ 9 000 euros, soit des revenus annuels estimés à 100 000 euros avant impôts. Cette progression financière impressionnante témoigne de sa montée en puissance dans le paysage audiovisuel français. Comme présentatrice de « Face à l’info », elle percevrait approximativement 1 800 euros par émission, bien que ce montant pourrait être supérieur selon certaines sources.
Ces chiffres me questionnent sur la valorisation du talent et de l’expérience dans notre secteur. De 400 euros par intervention à 1 800 euros, l’écart révèle l’importance cruciale de l’établissement d’une notoriété et d’une expertise reconnue. Cette évolution salariale n’est pas le fruit du hasard : elle reflète des années d’apprentissage, de prise de risques et de construction d’une identité journalistique forte.
Pour contextualiser ces montants, il faut savoir que durant sa collaboration avec Éric Zemmour sur la même émission, ce dernier facturait entre 2 000 et 3 000 euros bruts par intervention, représentant entre 20 000 et 30 000 euros nets mensuels. Cette différence salariale illustre les inégalités de rémunération qui persistent dans notre profession, souvent corrélées à la notoriété et au pouvoir de négociation de chacun.
Des revenus diversifiés qui révèlent une stratégie intelligente
Christine Kelly ne se contente pas de ses revenus télévisuels pour construire sa sécurité financière. En écrivaine avisée, elle diversifie ses sources de revenus grâce à ses activités littéraires. Ses ouvrages, notamment « Liberté sans expression », « L’affaire Flactif » et « François Fillon – Le secret et l’ambition », lui procurent des droits d’auteur non négligeables qui arrondissent intelligemment ses fins de mois.
Cette stratégie de diversification me semble particulièrement pertinente dans un secteur où la précarité peut frapper rapidement. Les revenus d’écriture offrent une certaine pérennité que les contrats télévisuels, souvent précaires, ne garantissent pas. Ses livres se vendent correctement, prouvant qu’elle a su créer une audience fidèle au-delà de ses apparitions télévisées.
Un épisode révélateur de sa gestion financière concerne une rémunération particulière révélée par Mediapart. Christine Kelly aurait encaissé 1 088 euros via sa société personnelle « Cap influence » pour évoquer les menaces de mort qu’elle subit lors d’une émission TPMP du 10 janvier 2024. Cette information, non mentionnée à l’antenne, soulève des questions sur la transparence des rémunérations dans notre secteur.
Un patrimoine qui témoigne d’une carrière réussie
La valeur nette de Christine Kelly est aujourd’hui estimée à environ 2 millions d’euros, fruit de ses revenus combinés de journaliste et d’écrivaine. Cette fortune, construite progressivement, témoigne d’une gestion intelligente de sa carrière et de ses finances. Partir d’un salaire de débutante entre 1 500 et 1 800 euros bruts mensuels pour atteindre ce niveau de patrimoine illustre parfaitement la réussite d’un parcours professionnel dans notre secteur.
Son parcours professionnel révèle une progression constante et réfléchie. Après ses débuts à la télévision guadeloupéenne dans les années 90, elle a intégré plusieurs rédactions régionales de France 3, puis LCI où elle présentait les journaux. Son passage au CSA sous Nicolas Sarkozy avant de rejoindre TPMP en 2018 montre une trajectoire diversifiée et stratégique.
Christine Kelly défend d’ailleurs la transparence salariale initiée par Cyril Hanouna, estimant normal que les salaires soient dévoilés. Elle souligne régulièrement les inégalités entre hommes et femmes dans l’audiovisuel, un combat que je partage totalement. Cette période difficile entre 2019 et 2021, où elle présentait « Face à l’info » avec Éric Zemmour, lui a d’ailleurs « coûté cher », provoquant même une perte de cheveux due au stress professionnel.
| Période | Fonction | Rémunération |
|---|---|---|
| Débuts TPMP | Chroniqueuse | 300-400€/émission |
| Actuel CNews | Présentatrice | 9 000€/mois |
| Face à l’info | Co-présentatrice | 1 800€/émission |
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