Je viens de tomber sur un sujet qui fait débat dans la rédac’ ce matin : le salaire de Jordan Bardella. Et autant vous dire que les chiffres m’ont fait recracher mon café – celui que je bois en essayant de boucler ma chronique pendant que les notifications de mes trois messageries explosent. Alors prenons le temps de décortiquer vraiment ce que touche ce jeune homme de 29 ans qui, entre nous, a gravi les échelons à une vitesse qui donnerait le vertige à n’importe quel ambitieux ordinaire.
Le salaire confortable de Bardella au Parlement européen
Commençons par le morceau de choix : sa rémunération d’eurodéputé. En 2025, Jordan Bardella perçoit un salaire mensuel brut de 10 927,44 euros. Vous avez bien lu. Après déductions fiscales et sociales, cela représente environ 8 517 euros nets dans sa poche chaque mois. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg financier.
En plus de ce salaire déjà substantiel, notre eurodéputé bénéficie d’une indemnité mensuelle de 4 950 euros pour ses frais généraux – comprendre : son bureau, son téléphone et son matériel informatique. J’aimerais bien savoir quel ordinateur quantique justifie un tel budget mensuel, mais passons.
Chaque jour où Monsieur daigne honorer le Parlement de sa présence (à Bruxelles ou Strasbourg), il reçoit une indemnité journalière de 350 euros. Oui, vous avez bien calculé : c’est plus que ce que gagne un smicard en une semaine. Sans oublier le remboursement de ses frais de déplacement et d’hébergement. Et comme si cela ne suffisait pas, il touche 4 700 euros supplémentaires pour les dépenses effectuées hors de France.
Voici un aperçu des revenus mensuels de Jordan Bardella en tant qu’eurodéputé :
| Type de rémunération | Montant |
|---|---|
| Salaire mensuel brut | 10 927,44 € |
| Salaire mensuel net | 8 517,01 € |
| Indemnité frais généraux | 4 950,00 € |
| Indemnité journalière | 350 € par jour de présence |
Un salaire qui donne le tournis quand on sait que son activité parlementaire européenne est jugée plutôt modeste : une seule commission (pétitions) et seulement 21 amendements déposés en 5 ans. Je ne juge pas, je constate.
Des revenus multiples et des controverses embarrassantes
Bardella n’a pas toujours été aussi bien loti. Sa carrière politique a commencé modestement à 19 ans comme assistant parlementaire de Jean-François Jalkh, avec 1 200 euros nets mensuels. Un job qui lui a d’ailleurs valu d’être qualifié « d’assistant parlementaire fantôme » par Libération – qualification validée par la justice en mars 2025, rien que ça.
Entre 2017 et 2019, il a empoché 74 000 euros bruts étant coordinateur national aux fédérations puis directeur de Génération Nation. Et en 2020, son travail dans l’équipe de campagne présidentielle de Marine Le Pen lui a rapporté 15 394 euros bruts. Pas mal pour quelqu’un qui n’avait même pas 25 ans.
Son mandat de conseiller régional d’Île-de-France lui aurait théoriquement permis de toucher près de 3 000 euros supplémentaires, mais la législation sur le non-cumul l’en a empêché depuis 2019. Ce qui ne l’a pas empêché de briller par son absentéisme : 73% d’absence aux séances en 2023, et près de 90% en 2024. Je suis curieuse de savoir ce qu’en pensent les Franciliens qui l’ont élu.
Les controverses financières qui entourent Bardella comprennent notamment :
- Son implication dans l’affaire des assistants parlementaires européens du RN
- Une plainte de l’association Adelibe pour détournement de fonds publics
- Le refus du Parlement européen de valider l’embauche de son directeur de cabinet comme assistant parlementaire
Un parcours politique fulgurant et des prises de position révélatrices
Né en 1995 à Drancy, ce jeune homme de 29 ans a connu une ascension politique fulgurante. De simple membre du RN en 2012, il est devenu président du parti en 2022, à seulement 27 ans. En 2024, il a remporté les élections européennes. Tout cela sans avoir jamais travaillé ailleurs que dans la politique – un détail qui me taraude quand je pense à tous ces discours sur « la vraie vie » et « le terrain ».
Au Parlement européen, ses votes sont parfaitement alignés avec sa posture publique. Il s’est opposé au salaire minimum européen, était absent lors du vote sur la protection du droit à l’avortement, et a voté contre la protection de l’indépendance des médias. Il s’est également prononcé contre la directive européenne sur les procédures-bâillons et contre les accords de libre-échange avec le Chili et le Kenya.
Côté retraite, sachez que notre jeune prodige du RN pourra toucher, dès ses 63 ans, une pension correspondant à 3,5% de son indemnité pour chaque année de mandat complète, avec un maximum de 70% de l’indemnité (environ 3 380 euros). Une perspective confortable pour quelqu’un qui aura passé sa vie entière dans les institutions qu’il critique si ardemment.
Contrairement à Marine Le Pen qui touchait 5 000 euros mensuels comme présidente du RN, Bardella affirme être « bénévole » à ce poste. Un choix qui, dans le contexte de ses autres revenus, semble plus stratégique que sacrificiel – comme ces influenceurs qui font des placements de produits « par passion ». Je ne dis pas ça, je ne dis rien.
Voilà donc ce que gagne réellement Jordan Bardella. Des chiffres qui font réfléchir, non ? Entre la rémunération, les indemnités diverses et les controverses, on comprend mieux pourquoi certains s’accrochent tant à leurs mandats. Mais après tout, qui sommes-nous pour juger ? Juste des citoyens qui financent tout ça.
Je suis Cécile, une jeune autrice passionnée par tout ce qui touche au lifestyle, à la mode et aux bijoux. À travers mes écrits, je partage mes découvertes, mes inspirations et mes astuces pour aider chacun à cultiver son style et son bien-être avec authenticité et élégance. Mon objectif ? Inspirer et simplifier la beauté du quotidien.
