Je m’installe face à mon écran avec mon café noir, décidée à faire la lumière sur ces chiffres qui font tourner les têtes. Car franchement, la question du salaire d’Anne-Claire Coudray, c’est un peu comme demander le prix d’un appartement parisien : on sait que c’est indécent, mais on veut quand même savoir. Entre ce que les chaînes démentent et ce que les médias affirment, j’ai fouillé pour vous dévoiler la vérité sur ces rémunérations qui font fantasmer.
La rémunération d’Anne-Claire Coudray : entre 30 000 et 50 000 euros par mois
Parlons cash, comme j’aime le faire. Depuis qu’elle a pris les commandes des JT du week-end de TF1 en septembre 2015, succédant à Claire Chazal, Anne-Claire Coudray toucherait entre 30 000 et 50 000 euros mensuels. Un salaire qui fait rêver quand on pense qu’il représente ce que la plupart d’entre nous gagnons en deux ans. Cyril Hanouna, jamais le dernier pour balancer des chiffres dans son émission, a évoqué une somme d’environ 30 000 euros par mois.
Ce qui me frappe, c’est que malgré son statut de présentatrice vedette du week-end, elle gagnerait sensiblement moins que son collègue Gilles Bouleau. Selon plusieurs sources, l’écart serait de 5 000 à 10 000 euros par mois. Encore cette fameuse différence homme-femme qui me hérisse le poil ? Peut-être pas si simple.
Je note que sa rémunération reste néanmoins nettement inférieure à celle de Claire Chazal qui, à l’époque, empochait la coquette somme de 120 000 euros mensuels. Quand je lis ces chiffres, entre deux gorgées de mon café qui refroidit, je me demande si je n’ai pas raté une vocation…
Pour mettre ces chiffres en perspective, voici un comparatif des salaires estimés des présentateurs de JT sur TF1 :
| Présentateur | Journal | Estimation mensuelle |
|---|---|---|
| Anne-Claire Coudray | JT Week-end | 30 000 à 50 000 € |
| Gilles Bouleau | 20h semaine | 35 000 à 40 000 € |
| Marie-Sophie Lacarrau | 13h | Environ 30 000 € |
| Jean-Pierre Pernaut (ancien) | 13h | Environ 50 000 € |
| Claire Chazal (ancienne) | JT Week-end | 120 000 € |
TF1 vs France 2 : le grand écart des salaires dans l’audiovisuel français
Quand je regarde les fiches de paie de nos présentateurs stars, je ne peux m’empêcher de penser que le service public et le privé jouent clairement dans deux ligues différentes. Tenez-vous bien : un présentateur de JT sur France 2 gagne environ deux fois moins que son homologue de TF1. J’ai cette image en tête d’un Laurent Delahousse qui ferait le même métier qu’Anne-Claire Coudray pour moitié prix.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Laurent Delahousse, figure emblématique des week-ends de France 2, toucherait environ 15 000 euros mensuels. On est loin des 30 000 à 50 000 euros d’Anne-Claire Coudray ! Même son de cloche pour les anciens visages de France 2 : Élise Lucet empochait entre 10 000 et 12 000 euros par mois, quand David Pujadas oscillait entre 10 000 et 18 000 euros.
Et si vous descendez encore d’un cran, vers France 3, les salaires tombent à environ 6 000 euros mensuels. Une liste qui me fait réaliser l’ampleur des disparités :
- Présentateurs vedettes de TF1 : 30 000 à 120 000 euros
- Présentateurs de France 2 : 10 000 à 18 000 euros
- Présentateurs de France 3 : environ 6 000 euros
- Chroniqueurs réguliers (chaînes privées) : 5 000 à 10 000 euros
- Journalistes en CDI (médiane) : 4 234 euros brut
Ce qui me sidère, c’est que Marie-Sophie Lacarrau a littéralement doublé son salaire en passant de France 2 à TF1. De 12 000 à 30 000 euros mensuels. Changer de chaîne, c’est visiblement comme changer de dimension financière.
Les facteurs qui déterminent le salaire des présentateurs du JT
J’ai toujours été enchantée par ces mécanismes qui font qu’une personne vaut plus qu’une autre sur un marché. Dans le cas d’Anne-Claire Coudray, plusieurs facteurs expliquent ce salaire à six chiffres annuels. D’abord, elle occupe une place stratégique : le JT du week-end de TF1, une institution qui rassemble des millions de téléspectateurs.
L’expérience et l’ancienneté jouent évidemment. Anne-Claire Coudray n’a pas débarqué de nulle part – elle a fait ses preuves comme reporter de guerre et joker avant d’hériter du fauteuil de Claire Chazal. Mais j’observe que l’ancienneté ne fait pas tout. La tranche horaire est cruciale : un 20h vaut plus qu’un 13h, qui vaut plus qu’un journal de la mi-journée.
L’audience reste le nerf de la guerre. TF1 peut se permettre ces salaires astronomiques car ses JT génèrent des revenus publicitaires colossaux. C’est la grande différence avec le service public, soumis à des contraintes budgétaires plus strictes.
Et puis, il y a cette notion de « valeur de marché » qui me fait grincer des dents. Quand une chaîne privée vous veut, elle est prête à surenchérir. Je pense à Jean-Claude Bourret qui s’est vu proposer 110 000 euros mensuels par Martin Bouygues en 1987, avec voiture et chauffeur en prime. Une époque où les stars du PAF valaient littéralement leur pesant d’or.
Les stars d’hier et d’aujourd’hui : évolution des rémunérations à TF1
Quand je regarde dans le rétroviseur du PAF, je constate que les salaires des présentateurs vedettes de TF1 ont connu des fluctuations significatives. Claire Chazal, avec ses 120 000 euros mensuels, représentait l’apogée d’une époque où les visages du 20h étaient des demi-dieux médiatiques. PPDA n’était pas en reste avec ses 71 500 euros mensuels dans les années 2000.
Ce qui me frappe, c’est que la tendance semble être à une certaine modération, même à TF1. Anne-Claire Coudray gagne substantiellement moins que sa prédécesseure. Est-ce le signe d’une nouvelle ère où même les chaînes privées surveillent leurs dépenses ? Ou simplement le reflet d’un pouvoir de négociation différent ?
Jacques Legros, éternel joker du 13h, illustre parfaitement ce système de rémunération à géométrie variable. Il touche 2 000 euros par journal présenté, ce qui peut grimper à près de 40 000 euros lors des longs remplacements. Une forme de paiement à la prestation qui me semble presque plus honnête que ces contrats mirobolants.
Pour finir, je ne peux m’empêcher de penser que ces salaires stratosphériques reflètent avant tout la valeur marchande de l’information. Quand on sait qu’un chroniqueur régulier sur une chaîne privée gagne entre 5 000 et 10 000 euros, alors qu’un journaliste de terrain se contente souvent de 2 000 à 5 000 euros, on comprend que dans ce métier, ce n’est pas l’investigation qui paie, mais bien le temps d’antenne.


