Je dois vous l’avouer d’emblée : quand on évoque la fortune de Guillaume Genton, je suis partagée entre fascination et perplexité. Ce chroniqueur de TPMP, né en 1991 à Berlin, a bâti un empire financier qui dépasse largement ce que son sourire malicieux à la télé pourrait laisser supposer. Avec une fortune estimée à un million d’euros, le jeune homme de 33 ans incarne cette nouvelle génération de médiatiques qui ont su transformer leur talent en véritable machine à cash. Mais derrière les paillettes se cache une histoire faite d’erreurs coûteuses, de leçons apprises et de rebonds spectaculaires.
Son parcours me enchante particulièrement car il révèle combien notre rapport à l’argent peut évoluer. Guillaume Genton ne cache pas son appétit pour les billets verts : « Je ne me cache pas d’aimer l’argent. C’est avant tout un signe de succès dans ce qu’on fait professionnellement ». Une franchise qui tranche avec l’hypocrisie ambiante, même si elle peut déranger. Son histoire commence très tôt, à 12 ans, sur Radio Laser à Rennes avec une émission sur le rap. Jean-Marc Morandini le repère et lui ouvre les portes d’Europe 1. Cette précocité explique peut-être sa relation particulière à la réussite financière.
Les erreurs de jeunesse qui ont coûté des millions
Ce qui me sidère chez Guillaume Genton, c’est sa capacité à assumer publiquement ses bourdes financières. Il avoue avoir « perdu 3 ou 4 millions d’euros dans des conneries » lors de ses débuts dans le succès. Cette confession me rappelle que derrière chaque fortune médiatique se cachent souvent des apprentissages douloureux. Jeune provincial arrivé à Paris sans réseau ni garde-fous, il s’est laissé griser par l’argent facile.
L’inventaire de ses folies fait frémir : 2 Lamborghini, 1 Porsche, 3 appartements en location. Il dépensait 150 quand il gagnait 100, une équation mathématiquement vouée à l’échec. Cette période me fait penser à ces jeunes stars qui découvrent soudain un monde sans limites et perdent pied. Mais ce qui distingue Guillaume Genton, c’est sa lucidité rétrospective sur ces erreurs de jeunesse.
L’anecdote du Bitcoin illustre parfaitement cette malchance dorée. En 2010, on lui propose d’investir 1000 euros dans cette crypto-monnaie naissante. Par méfiance, il refuse. Cet investissement vaudrait aujourd’hui environ 70 millions d’euros selon ses calculs. Une opportunité manquée qui aurait pu le propulser dans une tout autre catégorie financière. Pourtant, plutôt que de ressasser ce regret, il en tire une leçon d’humilité sur l’imprévisibilité des marchés.
Un empire entrepreneurial diversifié
Ce qui m’impressionne le plus dans le parcours financier de Guillaume Genton, c’est sa capacité à rebondir et diversifier ses revenus. Son salaire mensuel de chroniqueur TPMP s’élève à 6000 euros, mais ses dépenses atteignent 20000 euros par mois, révélant des rentrées d’argent bien plus importantes. Cette différence s’explique par son portefeuille d’entreprises impressionnant.
Il dirige plusieurs sociétés qui forment un écosystème cohérent :
- Genton Productions (fondée en 2015) : production de documentaires et talk-shows
- Kennedy Agency (créée en 2019) : spécialisée dans l’habillage 3D et création graphique
- Blondinet : agence de communication pour entreprises
- La Gamme : studio d’édition musicale pour la télévision
- Genton Corporate : communication audiovisuelle
Cette diversification témoigne d’une maturité entrepreneuriale acquise à ses dépens. Il collabore désormais avec des mastodontes comme Netflix, Amazon, France Télévisions ou Canal+. Ses productions documentaires comme « Dans le cœur des Français, Jean-Jacques Goldman » ou « Johnny Hallyday, La guerre en héritage » attestent sa capacité à créer du contenu qui résonne avec le public français.
Un train de vie assumé mais plus raisonné
Le rapport actuel de Guillaume Genton à l’argent me semble plus équilibré qu’autrefois. Il possède toujours une Porsche Cayenne avec chauffeur (n’ayant pas le permis), un appartement parisien avec vue sur la Tour Eiffel et une maison « à côté de Paris ». Mais cette ostentation semble désormais calculée plutôt qu’impulsive.
Sa philosophie financière a évolué : « Je suis extrêmement dépensier, je dépense dans des voyages, des restos, je suis un bon vivant mais avoir des millions sur mon compte ou dans de l’immobilier, ça ne m’intéresse pas ». Cette approche hédoniste de la richesse peut choquer, mais elle a au moins le mérite de la cohérence. Il assume préférer jouir de son argent plutôt que l’accumuler.
| Aspect financier | Montant/Détail |
|---|---|
| Fortune estimée | 1 million d’euros |
| Salaire TPMP mensuel | 6 000 euros |
| Charges mensuelles | 20 000 euros |
| Pertes passées | 3-4 millions d’euros |
L’influence de Cyril Hanouna transparaît dans sa gestion financière actuelle. Il admire la prudence de son patron et reconnaît l’importance d’une approche plus réfléchie. Il investit désormais dans l’immobilier pour générer des revenus passifs et assurer sa stabilité financière. Cette évolution témoigne d’une maturité acquise parfois chèrement.
L’équilibre entre succès professionnel et vie privée
Ce qui me touche dans l’évolution récente de Guillaume Genton, c’est comment sa vie personnelle semble l’avoir aidé à trouver un équilibre. En couple avec Jade Saguineau, ancienne candidate de téléréalité, il a accueilli son premier enfant en février 2024. Cette paternité coïncide avec une approche plus mesurée de ses finances.
L’épreuve traversée par le couple en 2023, quand Jade a été victime d’un AVC à seulement 23 ans, a sans doute renforcé sa perspective sur ce qui compte vraiment. Ces moments de fragilité remettent souvent les priorités financières en perspective. La richesse prend alors une autre dimension : celle de la sécurité et de la protection de ceux qu’on aime.
Sa présence discrète sur les réseaux sociaux (plus de 105000 abonnés Instagram mais aucune photo permanente) témoigne aussi d’une certaine pudeur retrouvée. Il utilise uniquement les stories éphémères, comme s’il souhaitait garder une part de mystère sur sa vie privée et sa fortune. Cette retenue contraste avec l’époque des Lamborghini et des appartements multiples.
Au final, la fortune de Guillaume Genton raconte l’histoire d’un apprentissage accéléré de la vie. Des erreurs de jeunesse aux leçons de maturité, il incarne cette génération qui a dû apprendre à naviguer entre succès médiatique et responsabilités financières. Son million d’euros actuel représente peut-être moins que ses anciens millions dilapidés, mais il semble aujourd’hui sur des bases plus solides pour construire durablement son avenir.
Je suis Emma, la fondatrice de BigBang Céréales, votre espace où mode, bijoux, accessoires, et lifestyle fusionnent pour célébrer l’unicité de chacun. Passionnée depuis toujours, je crois fermement que notre style est le reflet de notre histoire personnelle et de notre essence. Bienvenue dans un univers où chaque pièce raconte une histoire, la vôtre.
